Iran Focus, Téhéran, 12 mars Un haut ayatollah iranien a averti les Musulmans vendredi que les gouvernements occidentaux étaient en train de mettre en place un plan visant à « insulter lislam et à détruire son prestige », a rapporté une agence de presse détenue par le gouvernement.
« La façon dont lOccident a insulté le prophète [Mahomet »> en publiant ces dessins nétait pas simplement un sacrilège, mais une initiative délibérée de leur part », a affirmé layatollah Abdollah Javadi-Amoli lors du sermon des prières du vendredi depuis la ville sainte de Qom, au sud de Téhéran.
« Ils ont également profané les Deux Grands Lieux Saints », a affirmé Javadi-Amoli, en référence au récent attentat à la bombe qui a eu lieu dans la Mosquée dOr de Samarra, en Irak. « Ceci est la continuation de la série de caricatures qui ont été publiées. »
Le haut dignitaire religieux chiite a prévenu les Nations Unies que lorganisation risquait de se couvrir de honte aux yeux du monde deux jours après que lorgane de surveillance nucléaire de lONU ait renvoyé le dossier nucléaire de la théocratie devant le Conseil de Sécurité.
« Cette organisation doit savoir que lAmérique met en péril sa réputation et détruit son statut de longue date. »
« Ils doivent savoir que lIran na peur daucune menace », a avancé Javadi-Amoli.
Dans son sermon, il a également déclaré que la fête traditionnelle perse dont se sont servis ces dernières années les Iraniens comme prétexte pour exprimer leurs sentiments hostiles au gouvernement était « nuisible ».
Pendant cette fête préislamique baptisée chaharshanbeh souri (littéralement la Fête du mercredi), les gens sautent par dessus de feux de joie pour « éloigner le mal ». Depuis la révolution islamique de 1979, les dirigeants religieux de lIran font des efforts acharnés pour éradiquer ces festivités, mais sans résultat. Ces dernières années, des affrontements importants ont eu lieu entre la foule rassemblée pour la fête et les forces de sécurité déployées pour empêcher les festivités dans la rue. Cet événement, qui est célébré le dernier mardi soir du calendrier persan, tombe cette année le 14 mars.
« Grâce à lislam, a conclu le religieux, il est apparu que cette fête navait ni origines historiques ni origines scientifiques et napportait rien dautre que des tourments pour la société. Tous les hauts responsables du pays doivent insister pour généraliser cette idée. »