
Plusieurs dizaines de personnes ont en outre été blessées dans l’attentat qui a décapité le commandement local des Gardiens de la révolution, selon les médias du régime.
L’attentat survenu dimanche matin à Sarbaz a été revendiqué par le groupe Joundallah, actif dans la province du Sistan-Balouchistan.
Sept commandants des Gardiens dont "le général Nour-Ali Shoushtari, adjoint du commandant de l’armée de terre des Gardiens de la révolution, et le général Rajab-Ali Mohammad-Zadeh, commandant pour le Sistan-Balouchistan, (…) ont été tués" dans cet attentat suicide sans précédent, a précisé l’agence Fars.
L’attentat s’est produit dans la ville de Pishin, alors que les commandants des Gardiens de la révolution participaient à une réunion avec les chefs de tribus de la province destinée à renforcer "l’unité entre les chiites et les sunnites", selon Fars. Des chefs de tribus ont également péri.
"Un homme portant des explosifs sur lui les a fait exploser", selon Irna.
La province du Sistan-Balouchistan, située à la frontière avec le Pakistan et l’Afghanistan, abrite une forte minorité baloutch et le groupe rebelle Joundallah (soldats de Dieu) est généralement accusé par les autorités iraniennes de mener des actions armées.
Ce groupe a notamment revendiqué l’attentat suicide du 28 mai qui a fait 25 morts dans une mosquée chiite de Zahedan.
Avec agences AFP et Reuters