Iran Focus: Plus de 2000 parents de prisonniers politiques et des mères de martyrs se sont rassemblées devant lentre principale de la prison dEvine pour réclamer la fin des exécutions et la libération des prisonniers politiques, a rapporté le site d’information Iran Manif.
Vers 19h00 locales, samedi 30 janvier, ces familles, des sympathisants et même des prisonniers récemment libérés se sont regroupés devant lentrée principale dEvine, rapporte le site d’informaition sur l’Iran qui ajoute: « Ils protestaient contre lexécution de deux prisonniers politiques et la menace dautres pendaisons. Ils ont exigé la libération sans condition des détenus dopinion.
«La foule étaient si dense quelle remplissait toute la rue, du bas jusquau portail. A 21h15 locale on comptait plus de 2000 personnes et leur nombre ne cessait de grossir. Le rassemblement devait continuer jusquà minuit.
«De leur côté, les mères en deuil qui protestent normalement chaque semaine au parc Laleh de la capitale, sont venues le faire ce soir devant Evine. Certaines brandissaient des pancartes disant : « Libérez Parvaneh Madah-Rad ! »
«Des personnes récemment libérées se trouvaient également dans la foule. Elles racontaient ce quelles avaient vécu en prison et comment elles avaient résisté. Elles témoignaient aussi du traitement inhumain quelles avaient subi et de leurs transferts incessants dune section à lautre. Certaines disaient que pour parvenir à la liberté elles accepteraient tous les risques et quelles ne connaîtraient pas de répit tant quelles ne lauraient pas obtenue.
«Cet énorme rassemblement a eu son effet. Les familles se sont vu dire que 23 manifestants arrêtés allaient être libérés le soir même. De fait des prisonniers ont été relâchés, au compte-goutte, notamment une jeune femme de 23 ans et une autre dame. Tout en remerciant la foule, la jeune femme sest prosternée à terre et a embrassé le sol. Les prisonniers politiques qui étaient libérés montraient un moral à tout crin et affichaient un sourire.
«Les forces de sécurité et les tortionnaires dEvine, effrayés par la foule, la menaçaient de stopper les libérations si des applaudissements fusaient ou sil y avait des manifestations de joie.»