AFP, New York, 24 mars – La municipalité de New York, qui en tant qu’actionnaire du groupe de services pétroliers Halliburton réclamait depuis plusieurs années un désengagement de ses activités en Iran, a enfin obtenu satisfaction, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.
« En réponse à une résolution d’actionnaires présentée par trois fonds de retraite de la ville (dont ceux des services municipaux de pompiers et de police), le groupe Halliburton a accepté de ne plus forger de nouveaux liens commerciaux avec l’Iran », a annoncé William Thompson Jr., contrôleur des finances de la ville.
Avec quatre autres groupes, dont les noms ne sont pas cités, le texan Halliburton a été ces deux dernières années la cible des fonds de retraite de la ville de New York pour avoir « usé de failles dans la loi pour faire affaire avec des nations qui parrainent les terroristes », a estimé M. Thompson.
La ville de New York, principale cible des attentats meurtriers du 11 septembre 2001, recense cinq fonds de retraite d’employés municipaux ayant investi dans Halliburton. Ces cinq fonds détiennent collectivement 1,457 million d’actions du groupe pour une valeur de 42 millions USD, précise le communiqué.
Le PDG de Halliburton, Dave Lesar, avait indiqué à la fin janvier que son groupe allait abandonner ses activités en Iran, évoquant pour ce pays un « environnement économique pour le moment pas favorable à nos objectifs et stratégies ».
Selon la lettre de Halliburton reçue par M. Thompson, il s’agit pour le groupe de ne pas concourir à l’obtention de nouveaux contrats en Iran, tout en permettant aux filiales ayant déjà des engagements de les mener à bien.
Halliburton s’engage auprès des New-Yorkais à ne plus travailler en Iran
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