Iran Focus: Dans une conférence internationale à Paris, de hauts dignitaires français, américains et européens, un prix Nobel de la paix, ont condamné la tuerie des habitants sans défense d’Achraf et ont appelé les gouvernements européens et les Etats-Unis à un véritable changement de politique avec le pouvoir en Iran et à une nouvelle approche avec la Résistance iranienne.
Le général James Jones, conseiller à la sécurité national du président Obama (de 2009 à octobre 2010), Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, le général Wesley Clark, ancien commandant de l’OTAN, Patrick Kennedy, membre du Congrès américain de 1991 à 2011, Ingrid Betancourt, candidate à la présidentielle colombienne, Abdolatifou Aly, avocat et député à l’Assemblée nationale, Me William Bourdon éminent avocat des droits de l’homme, Me Jean-Pierre Spitzer, expert en droit européen.
Les conférenciers ont mis en avant que la tuerie des résistants iraniens sans armes à Achraf le 8 avril par les forces aux ordres de Maliki n’avait d’autre motivation que celle d’exécuter les demandes de Téhéran. Selon le porte-parole de l’ONU, 34 habitants d’Achraf ont été tués et 300 autres blessées. (Leur nombre a augmenté les jours suivants à 35 tués et 346 blessés).
L’insurrection courageuse du peuple iranien simultanément aux soulèvements dans les pays de la région, pousse la dictature religieuse à réprimer par tous les moyens ses opposants dans le pays par des exécutions et à Achraf par l’armée et le gouvernement de Maliki.
La conférence a appelé l’ONU, les gouvernements européens et les Etats-Unis à un véritable changement de politique avec le pouvoir en Iran et à une nouvelle approche avec la Résistance iranienne.
Maryam Radjavi, dirigeante de la Résistance iranienne, a exhorté dans son discours l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne à entreprendre les mesures suivantes :
1- La prise en charge par l’ONU et les Etats-Unis de la protection d’Achraf et le retrait des forces armées irakiennes du camp, ainsi que l’adoption d’une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU sur la protection d’Achraf.
2- La nomination par le Conseil de sécurité de l’ONU d’un représentant pour mener une enquête impartiale, complète, transparente et indépendante sur le crime à grande échelle du 8 avril.
3- Lever le siège d’Achraf, en particulier le blocus inhumain médical et arrêter la torture psychologique des Moudjahidine d’Achraf, ainsi que le retrait de tous les haut-parleurs autour d’Achraf.
4- Retirer l’étiquette terroriste collée à l’OMPI par le département d’Etat américain et reconnaître la Résistance du peuple iranien pour un changement de régime.
Lors de cette conférence une déclaration de 106 parlementaires suédois a été rendue publique demandant la protection des résidents d’Achraf, la reconnaissance de la juste Résistance du peuple iranien et l’engagement d’un dialogue avec l’opposition démocratique du Conseil national de la Résistance iranienne.