Le commandant des forces aériennes et aérospatiales des Gardiens de la révolution (Pasdaran), Amir Ali Hajizadeh, a déclaré que la production de missiles dans le pays avait triplé. Selon l’agence de presse officielle Fars, affiliée aux Pasdaran, mercredi 7 mars, le commandant des forces aérospatiales a déclaré lors d’un rassemblement sur la base des Pasdaran qu’il y a un consensus au sein du régime iranien concernant les missiles sol-sol : « Par le passé, nous devions expliquer de nombreuses choses aux institutions concernant les actions en général, mais désormais, cela a changé et notre production de missiles a triplé. »
Ces remarques ont été faites quelques jours après la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, pour une mission sensible à Téhéran.
L’objectif de la visite de M. Le Drian à Téhéran était de mettre l’accent sur le soutien européen envers l’accord nucléaire et pour faire part des préoccupations américaines concernant le programme balistique du régime.
Donald Trump a menacé de se retirer de l’accord sur le nucléaire si celui-ci n’était pas corrigé pour obliger le régime à réduire son influence au Moyen-Orient et à limiter son programme balistique.
Cependant, les dirigeants du régime, dans leur entretien avec M. Le Drian, ont souligné que le programme de missiles balistiques de Téhéran n’était pas négociable.
Un accord nucléaire avec le régime iranien avait été signé sous le gouvernement américain de Barack Obama. Grâce à cet accord passé en 2015, aussi connu comme « le plan global d’action conjoint », les sanctions imposées au régime iranien ont été suspendues en échange de la limitation du programme nucléaire iranien.
Le président Trump s’est opposé à cet accord depuis le début et l’a décrit comme le « pire » accord possible en raison de sa limitation à dix ans et l’absence d’accès aux sites militaires sensibles du régime.