Dans une déclaration publiée le 30 novembre, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont condamné le dévoilement par le régime iranien d’un nouveau missile balistique le 19 novembre.
La déclaration souligne la poursuite par le régime de son programme de missiles malgré les demandes répétées de la communauté internationale d’arrêter son développement. Le régime ignore depuis des années les limitations imposées par les Nations Unies et continue de développer son programme de missiles.
Les trois pays, connus sous le nom de « E3 » ou les trois puissances européennes, ont déclaré que le développement continu par l’Iran de son programme de missiles balistiques était « conforme à la provocation nucléaire iranienne » et « manquait de toute justification non militaire crédible ». Ils ont ajouté que ces tensions constituent également une menace sérieuse pour la sécurité mondiale et régionale.
Les pays du « E3 » ont réaffirmé leur engagement à prendre des mesures diplomatiques pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires et le tenir responsable de ses activités déstabilisatrices dans la région et au niveau international.
Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, a déclaré dans un communiqué du 18 octobre que le développement, l’achat et la prolifération de missiles et de technologies liées aux missiles par le régime iranien constituent l’un des plus grands défis pour la paix et la sécurité internationales.
Il a en outre souligné l’impact terrifiant de la fourniture par l’Iran de ces missiles et drones à des organisations terroristes et à des milices mandataires qui menacent directement la sécurité d’Israël et des partenaires américains dans le golfe Persique.
Le même jour, les États-Unis et 46 autres pays ont publié une déclaration commune s’engageant à prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher la fourniture, la vente ou le transfert d’articles, de matériaux, d’équipements, de biens et de technologies liés aux missiles balistiques iraniens.
Blinken a également évoqué l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU concernant les restrictions imposées aux activités de missiles de l’Iran, déclarant que les États-Unis soulignent une fois de plus leur engagement à utiliser tous les outils pour contrer le développement, la production et la prolifération des missiles, drones, et d’autres armes dangereuses.
Selon Blinken, ces outils comprennent les sanctions, les contrôles à l’exportation, l’engagement diplomatique, la coopération avec les industries privées et les interdictions appropriées et prévues par la loi et d’autres circonstances.
Le secrétaire d’État américain a également mentionné que les États-Unis poursuivaient leurs efforts pour identifier les individus et entités impliqués dans les activités iraniennes en matière de missiles, d’armes conventionnelles et de drones iraniens, y compris en Russie, en Chine, au Venezuela et dans d’autres endroits.
Sur la base des dispositions de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, le 18 octobre, les limitations imposées par l’ONU à certains programmes d’armement iraniens ont été levées. Toutefois, la levée de ces sanctions était conditionnée à ce que le gouvernement iranien ne se livre à aucune activité d’armement interdite, y compris celles liées à la conception de missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires, au cours des huit années allant de la conclusion de l’accord JCPOA jusqu’à son expiration. de ces sanctions. Ces dernières années, le régime iranien a été accusé de violer cette résolution par les États-Unis et les parties au JCPOA.