Iran Focus, Téhéran, 20 novembre Dimanche, le porte-parole du ministère iranien des Affaires Étrangères a annoncé que Téhéran nautoriserait pas les inspecteurs internationaux du comité de surveillance atomique des Nations Unies à visiter un site militaire sans « preuve convaincante » justifiant une telle inspection.
« Ils ne peuvent pas dire constamment et à laveuglette quils veulent voir ci ou ça, ou parler à telle ou telle personne, pour que laffaire séternise », a déclaré Hamid-Reza Assefi qui faisait allusion aux inspecteurs de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA).
Il répondait à une question posée lors de sa conférence de presse hebdomadaire lui demandant si lIran autoriserait les inspecteurs de lAEIA à visiter le site nucléaire suspect de Lavizan Chian à Téhéran.
En vertu dun ancien accord avec la troïka européenne, lIran est obligé dautoriser laccès à ces sites.
Assefi na pas défini quelles preuves concrètes cet organe onusien devait fournir pour être autorisé à inspecter le site, mais les experts affirment que ses commentaires signifient la fin de linspection des sites militaires.
« Tout lintérêt est justement de faire des inspections surprises », a dit Hans Steuber, un analyste militaire allemand familier de lIran. « Dire que les inspecteurs doivent fournir une preuve convaincante pour avoir accès à un site revient à dire aucune inspection du tout. »
Assefi a rejeté que Moscou ait proposé un accord à lIran selon lequel il aurait pu mener certaines de ses activités nucléaires sensibles sur le sol russe.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également essayé de justifier linfluence de Téhéran dans les pays voisins de lIrak et de lAfghanistan. « Ce que nous accomplissons en Irak et en Afghanistan se fonde sur nos responsabilités dans la région. Nous pensons que le travail que lIran fait en Irak est un travail très humanitaire et islamique. »