Iran Focus, Londres, 30 novembre LIran a furieusement condamné les commentaires accablants que le Conseil de Coopération du Golfe (CCG) a fait plus tôt dans la semaine sur son programme nucléaire et son intervention dans les affaires intérieures des États membres du CCG.
Prenant la parole lors dune conférence à Doha intitulée « LOTAN et le Grand Moyen-Orient », le secrétaire général du CCG, Abdurrahman bin Hamad al-Attiyah, a déclaré que la question de lIran et du Golfe était une priorité absolue car elle était directement liée à la sécurité régionale.
Al-Attiyah a affirmé que la présence darmes nucléaires dans la région déclencherait une course au nucléaire injustifiée et saperait la confiance mutuelle entre les États.
« Les ambitions nucléaires de Téhéran peuvent déclencher une course au nucléaire dans la région et créerait un climat de méfiance dans ses relations avec les États du CCG », a dit Al-Attiyah, avant dajouter « les ambitions nucléaires de lIran représentent une menace pour les pays membres du CCG et de lOTAN. Elles peuvent également mettre en danger la sécurité mondiale ».
Le secrétaire général du CCG a accusé lIran dinterventionnisme dans lIrak voisin, en particulier dans les régions du sud. Il a également critiqué lingérence de lIran dans les affaires intérieures des États du CCG et a appelé à la place Téhéran à dialoguer avec les pays.
Mardi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires Étrangères, Hamid-Reza Assefi, a contre-attaqué en condamnant sévèrement les accusations du chef du CCG.
« Lopinion publique dans la région va juger ces accusations sans fondement qui ignorent les sources principales de la menace (larsenal nucléaire du régime sioniste et la présence des forces doccupation [américaines), ainsi que la pression grandissante des superpuissances sur les nations musulmanes dans la région qui vise à les priver de leur droit daccès à la technologie moderne », a déclaré Assefi.