Iran Focus, Londres, 20 janvier LIran mène des activités nucléaires illégales dans un important site secret à louest de Téhéran, cest ce qua révélé vendredi un mouvement dopposition iranien ayant fourni dans le passé des informations exactes sur les activités nucléaires de Téhéran.
Téhéran sest procuré avec succès deux types déquipement auprès du « Centre de recherche sur lénergie et la matière » (Pazhuheshgah-e Mavad va Enerzhi), la Presse isostatique à chaud et la Presse à chaud, servant à traiter de luranium enrichi dans le cadre de production darmes nucléaires, a rapporté à la presse Dolat Norouzi, représentante au Royaume-Uni du Conseil national de la Résistance iranienne, lors dune conférence de presse à la chambre des Communes.
Ces deux machines sont interdites, a-t-elle dit.
Le centre de recherche, situé près de Mechkine-Dacht, à côté de Karadj, à quarante kilomètres à louest de la capitale iranienne, fonctionne sous couvert de recherches scientifiques et industrielles, est affilié au ministère de la Science et dirigé par le Dr. Fatollah Moztarzadeh, daprès Norouzi.
Elle affirme que ces informations lui ont été transmises par les Moudjahidin-e Khalq (MeK).
« Ces machines peuvent créer simultanément de la pression et de la chaleur pour produire des sphères duranium servant à la production de bombes nucléaires. La combinaison pression et chaleur permet au métal de fondre à une température moins élevée », a-t-elle expliqué.
Le CNRI a déclaré que Téhéran avait tenté dobtenir ces machines dans les pays occidentaux, dont la Belgique, sous prétexte de recherches scientifiques à lUniversité de Téhéran et Malek Achtar, affiliées au ministère de la Défense, et à lUniversité Imam Hussein, affiliée au corps des gardiens de la révolution. « Les pays producteurs ont refusé de vendre les machines au régime iranien et cest pour cette raison que les agents des mollahs se sont procurés les machines de manière indirecte par lintermédiaire de sociétés écrans, puis les ont transférées en Iran », a affirmé Norouzi.
LIran est aussi parvenu à rénover et à remettre en service une machine de fabrication américaine acquise il y a environ 30 ans, a déclaré le CNRI, qui a ajouté quactuellement cinq autres presses à chaud étaient en cours de fabrication au site.