Iran Focus, Téhéran, 25 janvier Mercredi, un haut responsable iranien a averti lEurope quelle risquait de perdre sa position dinfluence sur la scène internationale si le dossier nucléaire de lIran était renvoyé devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Ali Laridjani, secrétaire général du Conseil suprême de sécurité nationale, a également menacé de reprendre lenrichissement duranium et de mettre fin à toute coopération avec lAgence Internationale de lénergie atomique (AIEA), si les gouvernements occidentaux optaient pour la solution du Conseil de Sécurité.
Laridjani sest adressé à la presse à son retour de Moscou en déclarant : « Nous avons préparé des scénarios en cas de mesures sévères de la part des Européens ».
« Si lEurope prend une telle décision, nous redémarrerons notre travail car un renvoi du dossier iranien devant le Conseil de Sécurité de lONU représente une atteinte aux droits de lIran », a affirmé Laridjani.
« La nation iranienne est courageuse et sait très bien défendre ses intérêts nationaux », a avancé le haut responsable.
Laridjani a prévenu lOccident que si lIran devait comparaître devant le Conseil de Sécurité, le pays entamerait la « phase 2 » de ses « mesures ».
LIran a déjà violé son accord antérieur avec la Grande-Bretagne, la France et lAllemagne, les 3E, en redémarrant la recherche et le développement nucléaires dans son site denrichissement duranium de Natanz, ainsi que la conversion duranium à son usine dIspahan.
Laridjani a annoncé que lIran mettrait en application un projet de loi approuvé par le Majlis, ou parlement, dans le cas dun renvoi aux Nations Unies.
Le 22 novembre 2005, le Majlis avait adopté un projet de loi durgence prévoyant la fin de la suspension volontaire des mesures par le gouvernement et de la coopération avec lAgence internationale de lénergie atomique dans le cas où le dossier nucléaire du pays faisait lobjet dun renvoi devant le Conseil de Sécurité de lONU.