The Sunday Telegraph, 2 avril –
Le Pr. Paul Rogers, auteur du rapport du groupe de recherches dOxford sur lIran :
« Il existe une possibilité réelle de conflit militaire. Ses conséquences immédiates pourraient nuire sérieusement au programme nucléaire de lIran, mais le résultat serait trompeur. Les Américains nont pas les troupes nécessaires pour un changement de régime et une attaque renforcerait le régime iranien, déclencherait une nouvelle crise pétrolière et pourrait encourager les Iraniens à accélérer leur programme de développement darmes nucléaires. »
Le Dr Rosemary Hollis, directrice de recherches du cabinet dexperts de Chatham House :
« Lopposition est tellement forte, que je ne pense pas quune attaque soit imminente. »
Richard Perle, président du Conseil pour la politique de défense du Pentagone de 2001 à 2003 :
« Que le programme nucléaire de lIran se termine par des pleurnichements ou par une explosion, cela ne dépend que des Iraniens. Si lONU fait son travail en bloquant les ambitions nucléaires de lIran, il est peut-être possible déviter une solution plus radicale. »
Le Dr Olivia Bosch, ancienne inspectrice en armement en Irak :
« Le discours est disproportionné par rapport à la capacité de lIran. »
Alex Vatanka, expert en sécurité américaine du groupe de presse Janes :
« La situation nest pas urgente. »
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la résistance iranienne:
« Je suis contre une intervention militaire étrangère. Cependant, si la communauté internationale et le Conseil de Sécurité hésitent à adopter une politique de fermeté vis-à-vis de lIran, ce régime obtiendra la seule chose dont il a besoin pour développer larme nucléaire, cest-à-dire du temps. Ensuite, nous devrons faire face à un régime islamique intégriste, le premier parrain du terrorisme, armé de la bombe nucléaire. La guerre sera alors inévitable. »