Primo-Europe : 25 novembre – Au grand dam de l’AIEA, l’Iran refus de céder aux demandes de l’Agence de revenir sur ses demandes d’exemption à la suspension de l’enrichissement d’uranium.
Mercredi, l’Iran a demandé en dernière minute à l’AIEA de ne pas mettre sous scellés plusieurs dizaines de centrifugeuses utilisées à des fins de recherche et développement, selon des sources diplomatiques.
En termes feutrés, un diplomate européen a déclaré que cette exigence « est politiquement extrêmement dommageable ». C’est le moins qu’on puisse en dire. En termes non diplomatiques, l’Iran a envoyé l’AIEA aux fraises.
Les trois pays, parlant au nom de l’UE, avaient conclu un accord récent à Paris par lequel Téhéran s’est engagé lundi dernier à une pleine suspension de toutes ses activités d’enrichissement.
Las, l’Iran nous fait une nouvelle virevolte avec double saut périlleux carpé et surtout réception tendue.
Par cet accord, l’Iran devait selon les analystes échapper au renvoi du dossier devant le Conseil de sécurité de l’Onu – qu’ont souhaité jusqu’ici les Américains – et donc à de possibles sanctions internationales.
La réunion des 35 Etats du conseil des gouverneurs de l’agence onusienne de non-prolifération nucléaire devrait durer en principe jusqu’à vendredi.
Mais il est possible qu’elle se prolonge, selon des sources à l’AIEA.
On ne saurait mieux dire !
IRAN : atermoiements et blocages
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