Reuters : 25 novembre – Près de cent partisans du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), les exilés qui ont révélé le site de Natanz il y a deux ans, manifestaient devant le centre de lONU à Vienne contre laccord UE-Iran, criant en allemand, en anglais et en persan : « Pas de marchandage avec les mollahs, pas de nucléaire pour les mollahs ».
Shahine Gobadi, un porte parole du CNRI basé à Paris, a dit à la presse qu’il était nécessaire que le conseil des gouverneurs de l’AIEA défère le dossier de lIran au Conseil de Sécurité. Il a également appelé lAIEA à se rendre sur les deux sites en Iran où le groupe dit que le ministère de la défense enrichit en secret de luranium à des fins militaires.
Gobadi a dit que lAIEA devrait y aller « avant que les mollahs aient une chance de nettoyer le site et de faire disparaître les preuves ».
Entre-temps, lIran a accusé lUE de se rétracter de laccord signé il y a quelques semaines à Paris et a exigé de la France, la Grande-Bretagne et lAllemagne quelles amendent le texte de leur proposition de résolution à lAIEA.
LIran accuse les Européens de glisser un « mécanisme de déclenchement » dans le texte, selon lequel la reprise d’activité denrichissement entraînerait la saisine par le Conseil de Sécurité. Ils sopposent aussi à la demande de lIran de donner à lAIEA un accès limité aux sites nucléaires déclarés.
Washington napprécie pas non plus le texte de la résolution parce quil manque de «déclencheur automatique » qui entraînerait automatiquement la saisine du dossier iranien par le Conseil de Sécurité en cas de reprise des travaux d’enrichissement.