Reuters, Paris, 12 juillet De Saul Hudson La secrétaire dEtat américaine Condoleezza Rice a déclaré que le refus de lIran daccepter les mesures incitatives internationales offertes contre larrêt de son programme nucléaire va forcer les grandes puissances à décider mercredi de renvoyer le dossier de la République islamique au Conseil de Sécurité de lONU.
« Le temps est venu pour lIran dindiquer clairement que nous sommes sur la voie de la négociation, non sur celle du Conseil de Sécurité, mais tout indique que cette décision sera forcée ce soir », a déclaré Rice à la presse à son départ pour Paris pour des pourparlers sur lIran avec les ministres des Affaires étrangères des grandes puissances.
« Nous devons décider ce soir sur quelle voie nous sommes engagés Si nous navons pas reçu ce Oui, nous sommes sur la voie de la négociation, alors il est très clair selon moi que par élimination nous sommes sur la voie du Conseil de Sécurité. »
LIran, qui nie les accusations américaines selon lesquelles il est en train de développer la bombe nucléaire, avance quil ne répondrait pas au paquet avant le mois prochain.
Avec la Russie et la Chine qui résistent aux Etats-Unis, on ne connaît pas exactement la motivation internationale pour une action ferme de lONU contre lIran.
Rice a laissé également ouvert la possibilité de négociations.
Elle a affirmé que même après que les six pays (les USA, la Grande-Bretagne, la France, lAllemagne, la Russie et la Chine) auront commencé à se concentrer sur une action du Conseil de Sécurité, lIran pouvait toujours choisir de négocier.
« Si nous sommes au Conseil de Sécurité et si les Iraniens veulent sortir de cette voie du Conseil de Sécurité, bien entendu la voie de la négociation sera toujours ouverte », a-t-elle dit.
Rice a déclaré quelle voulait dabord bien faire comprendre à lIran que la communauté internationale considérait que larrêt des activités denrichissement duranium de Téhéran était obligatoire.
Mais elle a également maintenu la possibilité dimposer des sanctions de lONU sur le pays.
« Quant à la question des sanctions et ce à quoi elles doivent ressembler, nous avons discuté longuement des moyens à notre disposition », a-t-elle ajouté.