Press Association, 6 octobre Des négociations en haut lieu vont être menées vendredi à Londres sur le conflit nucléaire iranien, a annoncé le bureau des Affaires étrangères britannique.
La secrétaire dEtat américaine, Condoleezza Rice, va prendre lavion pour Londres afin de rencontrer la ministre des Affaires étrangères Margaret Beckett ainsi que les représentants de France, dAllemagne, de Russie et de Chine.
Les EU3+3 vont discuter de la situation actuelle plusieurs jours après que le Royaume-Uni ait annoncé quil était prêt à imposer des sanctions économiques contre le régime de Téhéran.
Les pourparlers entre le chef de la politique étrangère de lUE, Javier Solana, et le négociateur nucléaire en chef de lIran, Ali Larijani, ne sont pas parvenus à assurer une suspension du programme denrichissement nucléaire de lIran.
Par ailleurs, un haut responsable britannique a déclaré mardi que les préparatifs étaient en cours pour la rédaction dun projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York en vertu de lArticle 41 de la Charte de lONU qui autorise les sanctions économiques.
« A moins quil ny ait un changement soudain et inattendu de la part des Iraniens, nous pouvons espérer un renvoi à New York dans la semaine à venir », a-t-il dit.
Le porte-parole du bureau des Affaires étrangères na voulu révéler aucun détail sur ces discussions mais a affirmé quils étaient « ravis » que les six nations aient accepté de se rejoindre.
Elles vont envisager une stratégie permettant davancer, a-t-il ajouté.
Les ministres ont décidé le mois dernier, lors de lAssemblée générale de lONU à New York, que si lIran refusait de suspendre les travaux denrichissement duranium (étape clé dans le développement darmes nucléaires), ils envisageraient une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité en vertu de lArticle 41.
La campagne internationale visant à persuader lIran dabandonner son programme nucléaire se poursuit depuis trois ans. Téhéran a déjà ignoré lultimatum du 31 août de lONU pour la suspension de ses travaux denrichissement. Le président radical du pays, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré quil ne stopperait pas, même « un seul jour », les activités denrichissement.