AFP, Paris, 30 janvier – La France estime que la seule issue dans la crise du nucléaire iranien est « diplomatique », et refuse de se « laisser embarquer » dans toute solution qui ne serait pas validée par l’ONU, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
La France estime que la seule issue dans la crise du nucléaire iranien est « diplomatique », et refuse de se « laisser embarquer » dans toute solution qui ne serait pas validée par l’ONU, a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy.
« Je pense qu’il faut trouver une solution diplomatique », a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio RMC, ajoutant qu’à ses yeux « il y a urgence ».
Interrogé sur l’hypothèse d’une participation française à une possible action militaire américaine contre Téhéran, M. Douste-Blazy a assuré qu’en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la France ne pouvait « certainement pas se laisser embarquer dans des solutions qui aujourd’hui ne sont pas imaginées par le Conseil de sécurité ».
Le ministre a souligné que les sanctions adoptées pour amener Téhéran à abandonner ses activités sensibles d’enrichissement d’uranium « font partie du système multilatéral de l’ONU » et « doivent être envisagées dans une perspective pacifique ».
« La seule voie possible, c’est la voie diplomatique », a-t-il ajouté.
M. Douste-Blazy a également relevé que l’appareil iranien commençait à s’interroger sur la politique suivie sur ce dossier par le président Mahmoud Ahmadinejad.
« Pour la première fois, il y a un débat en Iran » et certains responsables iraniens « sont en train de se poser des questions sur le bien-fondé de la politique étrangère et de la politique sur le nucléaire de M. Ahmadinejad », a-t-il évoqué.