AFP, Washington, 1 octobre – La Maison Blanche a dit lundi chercher une solution diplomatique à ce qu’elle a appelé le « problème iranien » tout en continuant à se réserver l’option militaire, face à de nouvelles informations sur les intentions américaines.
Le journaliste Seymour Hersh écrivait lundi dans le magazine The New Yorker que la Maison Blanche avait demandé cet été à l’état-major de réviser les plans existants pour une opération militaire contre l’Iran.
Selon Seymour Hersh, qui cite d’anciens responsables et des consultants du gouvernement, la cible privilégiée d’attaques « chirurgicales » serait désormais les bases des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique, plutôt que les installations nucléaires et d’autres sites militaires et stratégiques, qui avaient jusqu’alors la priorité pour une vaste campagne de bombardements.
« Ce à quoi nous travaillons, c’est une solution diplomatique en Iran », a dit la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, « ce que le président a dit aussi, c’est qu’en tant que président, en tant que commandant en chef, aucun commandant en chef n’écarterait aucune option, mais l’option que nous retenons actuellement, c’est la diplomatie ».
« Le président a dit qu’il croyait qu’il existait une solution diplomatique pour résoudre le problème iranien », a-t-elle dit.
Comme la presse lui objectait que George W. Bush avait dit la même chose avant d’attaquer l’Irak de Saddam Hussein, Mme Perino a répondu que le président avait effectivement cherché une solution diplomatique en Irak.
Elle ne s’est pas prononcée sur la véracité ou non des informations du New Yorker selon lesquelles par exemple M. Bush avait dit cet été lors d’une téléconférence avec l’ambassadeur américain en Irak Ryan Crocker qu’il envisageait de frapper l’Iran. Elle a dit ne pas assister à ces conférences.