"Je suis heureux de dire que nous sommes parvenus à un accord sur une offre à présenter au gouvernement iranien", a-t-il dit à la télévision. Il a ajouté que les détails de cette offre ne seraient pas rendus publics.
Toutefois, un diplomate d’un pays de l’Union européenne a indiqué par la suite qu’aider Téhéran à développer de l’électricité nucléaire restait au coeur de la nouvelle offre qui renferme des éléments économiques propres à la rendre plus séduisante.
Jeudi, la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice avait fait part de son scepticisme quant à de nouvelles mesures incitatives pour encourager l’Iran à mettre fin à son programme d’enrichissement d’uranium.
Elle avait à l’inverse appelé à une application plus stricte des sanctions décidées par le Conseil de sécurité des Nations unies contre Téhéran.
Pour les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux, le programme nucléaire iranien masque le développement clandestin d’armes atomiques. Téhéran dément et assure ne vouloir que produire de l’électricité pour pouvoir exporter une plus grande partie de ses hydrocarbures.
L’Iran a rejeté une proposition incitative formulée en juin 2006 et a affirmé que les sanctions n’avaient pas d’effet sur son programme nucléaire.