Les propositions, jointes à une lettre datée du 13 mai du ministère des Affaires étrangères iranien adressée au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, proposent des discussions sur le désarmement et l’utilisation pacifique des technologies nucléaires, selon une traduction diffusée par l’Institut pour la science et la sécurité internationale (ISIS) sur son site internet.
La République islamique appelle également à une « supervision améliorée » de la part de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA). Mais ses propositions adressées aux six grandes puissances (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Allemagne, et Chine) ne contiennent pas de promesse de cesser l’enrichissement d’uranium, qui se poursuit en dépit des sanctions de l’ONU.
Téhéran propose également des discussions sur l’économie mondiale, les questions de politique et de sécurité, y compris la coopération pour aider les Palestiniens à « trouver un plan global- viable, démocratique et juste ».
« Dans le cadre des paramètres de cet ensemble, la République islamique d’Iran est prête à entamer des négociations sérieuses et ciblées pour obtenir des résultats tangibles », indique le document.
Téhéran fait l’objet de trois résolutions du Conseil de sécurité assorties de sanctions, pour le contraindre à suspendre son enrichissement d’uranium et à coopérer pleinement avec l’AIEA.
L’Iran est accusé par des pays occidentaux dont les Etats-Unis et la France de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert de programme civil, ce que Téhéran dément.