"Ces six entreprises ont treize mois pour identifier les sites appropriés pour construire de nouvelles centrales atomiques", a dit Ahmad Fayaz-Bakhsh, directeur de la production d’énergie nucléaire à l’organisation.
Le responsable a ajouté qu’une fois les sites choisis "la construction des centrales commencera".
Il n’a précisé ni le nombre de centrales prévues, ni comment seront désignées les entreprises chargées de leur construction.
Selon M. Fayaz-Bakhsh, l’appel d’offres, dont c’est la première fois que l’Iran fait mention, avait recueilli un intérêt auprès de 62 entreprises dont quatre étrangères – deux russes, une canadienne et une suisse.
"Les entreprises Sazeh Pardazi, Qods Niroo, Khatam-ol-Anbia, Lar, Tehran Berkeley et Mahab Qods ont remporté l’appel d’offres", a dit M. Fayaz-Bakhsh.
La plus importante, Khatam-ol-Anbia, dépend du corps des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime, et fait à ce titre l’objet de sanctions des Etats-Unis et de l’Union européenne, qui l’accusent de contribuer à la prolifération de missiles.
D’autres, comme Tehran Berkely et Mahab Qods, sont spécialisées dans les projets pétroliers.
L’Iran avait annoncé en avril 2007 le lancement d’un appel d’offres international pour la construction de deux centrales nucléaires, au sujet duquel aucune information n’a ensuite été fournie.
L’Iran attend toujours que la Russie achève la construction de sa première centrale nucléaire à Bouchehr (sud), dont la mise en service est maintenant prévue d’ici la fin 2008.
Téhéran avait annoncé en 2007 le début de la construction de sa première centrale de conception iranienne à Darkhoïn (sud).
L’Iran est sous la pression des grandes puissances pour suspendre son enrichissement d’uranium, à cause des craintes que ce procédé ne soit détourné à des fins militaires.