Lors des négociations nucléaires entre les pays du groupe P5 + 1 et le régime iranien, la perspective d’un changement de régime en Iran a été esquivée. Or, seulement un changement de régime peut empêcher que l’Iran devienne une menace nucléaire, a écrit Joseph Puder dans un article publié le lundi 31 août par « FrontPage Mag ».
Vous trouverez ci-dessous la traduction de quelques extraits de cet article
« Le régime de la République islamique d’Iran – dirigé par un ayatollah fanatique qui croit qu’il connait la volonté du Dieu – et la garde prétorienne de ce régime, le Corps des Gardiens de la Révolution (CGR), ne peuvent survivre que par leurs armes et leur violence, et non par les urnes. Les Gardiens de la Révolution du régime iranien sèment la terreur partout dans le monde, tandis que les bassidjis (une milice composée de paramilitaires) terrorisent et intimident les Iraniens ordinaires, lesquels aspirent à la liberté. Le régime iranien n’est pas digne de confiance et le monde ne peut vivre avec un tel régime. Une grande partie du peuple iranien rejette ce régime. »
« En juin 2009, plusieurs millions d’Iraniens ont manifesté dans les grandes villes du pays, brandissant des pancartes sur lesquels on pouvait lire ‘Obama, es tu avec nous ou avec eux ?’ Le peuple iranien a ainsi protesté contre les élections truquées qui ont donné un second mandat à Mahmoud Ahmadinéjad. En plus d’être une protestation contre les résultats falsifiés des élections, ces manifestations étaient un appel des Iraniens pour la liberté. Parmi les slogans scandés par les manifestants, il y avait notamment ‘mort au dictateur’. »
« L’administration Obama a fait ce calcul erroné selon lequel la conclusion d’un accord avec le régime radical au pouvoir en Iran réduirait l’hostilité de ce régime à l’égard de l’Amérique. Or, le régime de Téhéran organise quotidiennement des manifestations lors desquelles la foule crie ‘mort à l’Amérique et à l’Israël’. »
« L’administration Obama a maintenant sorti un grand arsenal législatif pour que l’accord nucléaire avec l’Iran soit approuvé par le Congrès des Etats-Unis. »
« En plaidant pour l’approbation de l’accord, le président Obama a accusé les opposants de cet accord de chercher une guerre avec l’Iran, comme si la guerre était la seule alternative à cet accord. Beaucoup de personnes, notamment les membres du Congrès qui sont opposés à cet accord avec l’Iran, ont suggéré un ‘meilleur deal’, contenant moins de concessions face au régime iranien et prévoyant des contrôles des installations nucléaires de Iran ‘à tout moment et en tout lieu’.
Plusieurs personnalités américaines ont réalisé qu’une autre alternative existe : un changement de régime en Iran. Ils soutiennent les forces démocratiques et laïques en Iran, tandis que l’administration Obama continue de soutenir le régime répressif des mollahs et évite de soutenir l’opposition. »
« Dans une réunion qui a eu lieu le 13 juin 2015 à Villepinte (au nord de Paris), plus de 100.000 personnes ont assisté à un rassemblement dirigé par Mme Maryam Radjavi, le chef de l’opposition iranienne. Les participants à ce rassemblement ont appelé à un changement de régime en Iran. Madame Radjavi, la présidente de la le Conseil national de la Résistance en Iran (CNRI) et le leader de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), a prononcé un discours passionné dans lequel elle a affirmé que l’opposition démocratique existe en Iran.
Elle a également déclaré que le guide suprême du régime iranien, Ali Khamenei, n’a pas réussi à unifier les rangs au sein de son régime. Le fait qu’il a accepté l’accession à la présidence de Rohani est un aveu de son échec. L’impuissance politique de Khamenei n’est du ni aux sanctions internationales, ni la crise économique. Le guide suprême du régime iranien est impuissant surtout à cause des soulèvements et de la résistance menée par le peuple iranien. »
« Il y a peu de doute sur la nature perverse du régime des mollahs. Depuis l’arrivée à la présidence (en 2013) du soi-disant modéré Hassan Rohani, 1800 personnes ont été exécutées en Iran. Les Iraniens éduqués n’éprouvent que du mépris à l’égard de ce régime. Le peuple iranien veut un changement de régime et aspirent à la liberté, à la démocratie et aux droits de l’Homme. Les commerçants iraniens sont dans un état de mécontentement.
Par ailleurs, la minorité sunnite est dans un état de rébellion. Les minorités ethniques, notamment les Kurdes, les Baloutches et les Arabes, se battent pour l’égalité des droits et pour l’autonomie. Il existe une alternative à la théocratie dangereuse qui est au pouvoir en Iran. L’opposition iranienne est la seule garantie pour que l’Iran ne devienne pas une menace nucléaire. »