Paris, le 9 juillet – « Un an après l’accord nucléaire, » affirme le plus puissant adversaire du régime des mollahs à Paris, « le régime iranien est plus que jamais sur le point d’être renversé. »
La présidente élue du Conseil National de la Résistance iranienne, Maryam Rajavi, a tenu un discours aujourd’hui à un grand rassemblement de dizaines de milliers d’iraniens réunis dans la salle Bourget, en France. Les dissidents iraniens viennent à Paris chaque année pour montrer leur soutien à l’égard du CNRI et de sa présidente Mme Maryam Rajavi. Le CNRI a pour objectif de remplacer le régime théocratique iranien par un gouvernement démocratique.
Mme Rajavi a exprimé de la consternation par rapport aux politiques de rapprochement des gouvernements Occidentaux envers le régime et condamné les politiques de silence vis-à-vis « de l’ingérence du régime iranien » dans la région du Moyen-Orient qui permettra aux mollahs de « commettre du génocide et de porter atteinte à la souveraineté nationale des pays. »
Mme Rajavi a également insisté sur le droit du peuple d’Iran de s’opposer et de renverser le régime au pouvoir dans ce pays et de parvenir à la liberté et à la démocratie. Un tel projet « ne profitera pas seulement au peuple iranien, mais est essentiel à la paix et à la tranquillité dans la région et dans le monde, » a renchéri Mme Rajavi.
En ce qui concerne l’anniversaire de l’accord nucléaire de l’Iran avec l’Occident, Mme Rajavi a fait remarquer que toutes les deux factions du régime iranien « ont échoué à sauver le régime iranien, » et ses « crises ont débordé, » et le gouvernement des mollahs « a de plus belle plongé dans le marais de la guerre en Syrie, et est plus que jamais en danger d’extinction. »
Expliquant la raison pour laquelle le régime a cédé à l’accord nucléaire, Mme Rajavi a supposé que Khamenei, le Guide Suprême du régime iranien, doit avoir réalisé que son régime était en péril. Et, « pour le sauver, il a finalement battu en retraite et temporairement abandonné le programme d’armes nucléaires, » a déclaré Rajavi. Mais la crise enfonçant le régime « ne pouvait pas être contenue, » et, au contraire, « elle a été exacerbée et a engouffré le régime dans le bourbier de la guerre syrienne. »
Rajavi a souligné que les fonds qui ont afflué après que les sanctions aient été levées suite à l’accord ont été dépensés dans la guerre syrienne. Et l’économie iranienne a davantage « plongé dans la récession plus que jamais. »
Mme Rajavi a ajouté que la politique américaine en Iran et au Moyen-Orient, « a sauté d’une erreur à une autre, de la notion de stimulation de faux modérés au fait de mettre l’OMPI sur liste noire, » et quand elle est restée silencieuse vis-à-vis du soulèvement de 2009 en Iran. « Cette politique a apporté le désastre à notre nation et la crise à l’Amérique, » a déclaré Mme Rajavi.
« Nous proposons une solution qui représente l’option la plus efficace, et la solution la plus indispensable et la plus accessible, » qui est de reconnaître le « droit du peuple iranien à renverser la dictature religieuse et à parvenir à la liberté et à la démocratie. » Elle a souligné que la solution profitera au peuple iranien et sera considérée comme une révolution pour la région et pour le monde.