Iran Focus : Dans un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain Donald Trump a qualifié Téhéran de « dictature corrompue qui au lieu d’utiliser ses ressources pour améliorer la vie des Iraniens, « il utilise ses bénéfices pétroliers pour financer le Hezbollah et d’autres terroristes ».
Dans la suite de son discours, il a déclaré : « Le régime iranien masque une dictature corrompue derrière la fausse apparence d’une démocratie. Il a transformé un pays riche, riche en histoire et en culture, en un état de voyou, économiquement épuisé, dont les principales exportations sont la violence, les effusions de sang et le chaos. Les victimes les plus longues des dirigeants iraniens sont, en fait, leur propre peuple. Plutôt que d’utiliser ses ressources pour améliorer la vie iranienne, ses bénéfices pétroliers vont financer le Hezbollah et d’autres terroristes qui tuent des musulmans innocents et attaquent leurs paisibles voisins arabes et israéliens.
« Cette richesse, qui appartient à juste titre au peuple iranien, s’appuie également sur la dictature de Bashar Al Assad, alimentant la guerre civile du Yémen et sapant la paix dans tout le Moyen-Orient. Nous ne pouvons pas laisser un régime meurtrier continuer ces activités déstabilisantes tout en construisant des missiles dangereux et nous ne pouvons pas respecter un accord s’il contribue à la construction éventuelle d’un programme nucléaire.
« Le monde entier comprend que le bon peuple d’Iran veut un changement, et à part la vaste puissance militaire des États-Unis, le gouvernement iranien craint le plus le peuple iranien. C’est ce qui amène le régime à restreindre l’accès à Internet, détruire les antennes paraboliques, tirer sur les manifestants étudiants non armés et emprisonner les réformateurs politiques. »
La réaction de l’opposition iranienne
Dans un communiqué publié à Paris par le Conseil National de la Résistance iranienne, l’opposition iranienne a salué les propos du président Trump et les a qualifiés de premier témoignage d’un président américain au cours des 38 dernières années soulignant la nécessité d’un changement de régime en Iran par le peuple iranien. Une cause qui a été la politique affichée de la Résistance iranienne depuis 36 ans.
Pour la dirigeante de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, « La reconnaissance du Conseil National de la Résistance iranienne comme seule alternative démocratique viable face à la dictature terroriste et intégriste en Iran est indispensable pour rectifier les politiques antérieures désastreuses des États-Unis à l’égard du peuple iranien. »
Le communiqué du CNRI estime que les déclarations du président américain devraient être suivies par une série de mesures concrètes pour devenir effectives. Notamment Le renvoi du dossier des crimes du régime des mollahs, en particulier le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, devant un Tribunal pénal international ; l’éviction des Gardiens de la révolution (pasdaran) et leurs milices mercenaires d’Irak, de Syrie, du Yémen, d’Afghanistan et du Liban ; L’application stricte des précédentes résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU sur le programme d’armes nucléaires de Téhéran qui interdisent toute enrichissement nucléaire; des inspections libres et inconditionnelles des centres militaires et non-militaires du régime.