Aucun autre pays ne possède dans l’actualité une organisation qui puisse être comparée aux gardiens de la révolution (pasdarans) iraniens. Ce qui paraît étrange pour un observateur occidental non avisé, c’est que le régime théocratique des mollahs iraniens affirme que les déplacements des Pasdaran dans le Moyen Orient et dans le monde a comme mission essentielle de veiller à la sécurité intérieure de la République Islamique.
Leur expansion fut rapide et en peu de temps le nombre d’agents était portée à des dizaines de milliers et leurs ramifications s’étendirent comme un filet diabolique sur tout le territoire iranien afin de réprimer et liquider tous ceux qui s’opposent aux desseins du guide suprême en exerçant également le terrorisme sur la scène internationale.
La création de cette armée parallèle fut l’invention du fondateur de la République Islamique, l’Iman Khomeiny, dans le but de conserver le pouvoir absolu. Ainsi les gardiens de la Révolution devinrent une force redoutable de répression, s’accaparant de toutes les instances du pouvoir tant économiques que judiciaires. C’est les gardiens de la Révolution qui gèrent la manne pétrolière, les grandes industries et le nucléaire.
Par ailleurs, personne n’ignore les liens qui les unissent à la Corée du Nord. A l’extérieur ils mènent la guerre en Irak, en Syrie et au Yémen, ils ont également la tâche d’assassiner les opposants au régime n’importe où ils se trouvent ainsi que de commettre des attentats meurtriers dans des contrées lointaines: Buenos Aires en 1992 et 1994.
C’est encore eux qui en 1988 exécutèrent 30.000 prisonniers politiques dans les prisons iraniennes.
La communauté internationale et les Nations-Unies restent silencieuses devant cette épidémie qui déferle dans le monde, mettant l’humanité entière en péril. Il s’avère qu’il est urgent de les mettre sur la liste terroriste, de capturer leurs chefs et les traduire en justice devant une juridiction internationale.
Quant à nous il ne nous reste d’autres solutions que de continuer à dénoncer leurs sales besognes.