Achraf 3, la cité des membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), accueillait samedi le grand rendez-vous annuel de la résistance iranienne. Intitulé « Pour un Iran libre », la conférence internationale a été l’occasion pour le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) d’affirmer sa capacité à renverser le régime intégriste et à diriger l’Iran vers la démocratie.
Son incroyable réalisation dans l’édification d’Achraf-3, la nouvelle maison des membres de l’OMPI, en si peu de temps en une cité moderne en Albanie, son rôle efficace dans la direction des unités de résistance en Iran qui préparent le terrain pour le sursaut populaire et le renversement proche de la tyrannie, sa capacité à mobiliser la diaspora à travers des manifestations d’envergure dans plusieurs capitales européennes et en Amérique du Nord, son aptitude à mobiliser le soutien des parlementaires, hommes politiques et personnalité des pays pour la cause de la liberté du peuple iranien … ont mis en évidence le stature d’alternative viable du CNRI.
Dans la politique de complaisance avec le fascisme religieux durant 30 ans, les partisans du régime ont fermé les yeux sur ses crimes en #Iran &à l’étranger. Ils ont porté le banquier central et le plus grand soutien du terrorisme international sur les fonts baptismaux #FreeIran pic.twitter.com/Tx2zZwht3S
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) July 13, 2019
Des personnalités internationales ont pris la parole à l’évènement, notamment Pandeli Majko, ancien Premier ministre albanais, Stephen Harper, l’ancien premier ministre canadien, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier ministre algérien, l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, le Sénateur Joe Lieberman, ancien candidat à la vice-présidence des États-Unis, Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française des Affaires étrangères, de la Défense, de l’Intérieur et de la Justice, Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères de France, John Baird, ancien ministre des Affaires étrangères du Canada, le Gouverneur Tom Ridge, ancien ministre américain pour la sécurité intérieur, Lance Gooden, membre du Congrès américain, le juge Ted Poe, ancien membre du Congrès américain, Dana Rohrabacher, Ancien membre du Congrès, Ambassadeur Robert Joseph, ancien envoyé spécial des États-Unis pour la non-prolifération nucléaire, le député britannique Matthew Offord, La baronne Sandip Verma, de la Chambre des lords britannique, le député britannique Bob Blackman, Nazir Hakim, une figure éminente de l’opposition syrienne, l’ancien directeur du FBI Louis Freeh, Michèle de Vaucouleurs, députée française, le député italien Antonio Tasso, la sénatrice Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidentielle colombienne, Yakin Ertürk, rapporteure spéciale de l’ONU sur la violence à l’égard des femmes (2003-2006), la juge Susana Medina, ancienne présidente de l’Association internationale des femmes juges, Bandanda Rana, vice-présidente du comité CEDEF des Nations Unies, le général George Casey, ancien commandant des forces multinationales en Irak.
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI a déclaré lors de son intervention que « même si les mollahs ont ravagé notre pays, nous reprendrons l’Iran et nous reconstruirons le plus beau des pays. A présent Achraf 3 prolonge ce voyage qui du début à la fin n’a été que commencement, reconstruction et renaissance. Durant ce voyage, nous avons traversé dix années de persévérance sanglante à Achraf sous blocus et quatre années de résistance dans l’abattoir qu’était le camp Liberty.
Nous sommes désormais dans un nouveau chapitre de la grande marche vers un Iran libre, vers une destination glorieuse mais dont la route est semée de souffrances et où coule comme un torrent le sang de nos martyrs. Pour qu’un peuple comprenne la valeur de sa propre liberté, c’est à lui qu’il revient en dernier lieu de se libérer. Chacun est le seul à pouvoir se libérer des chaines de la contrainte et de l’oppression. C’est exactement pour cette raison que nous sommes responsables de faire avancer le front du soulèvement général pour la liberté de notre peuple et de notre patrie. »
« Aujourd’hui, deux fronts opposés se sont formés vis-à-vis de l’Iran. L’un avec le régime qui est dans une impasse et l’autre avec le peuple et sa résistance qui luttent pour la liberté. Oui, il existe une alternative qui veut conduire à la liberté les unités de Résistance, les villes insurgées et l’armée de la liberté. Cette alternative est capable d’instaurer une république démocratique et pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, sur l’égalité des femmes et des hommes, sur l’autonomie des minorités nationales et un Iran non nucléaire. Le Conseil national de la Résistance iranienne a voté des plans et des programmes précis. Grâce à sa structure organisée et cohérente, il est en mesure de remplacer ce régime et d’opérer le transfert pacifique du pouvoir aux représentants élus du peuple. »