Iran Focus : Larrestation des jeunes et des étudiants se poursuit à un rythme infernal en Iran. A Téhéran, les détenus sont envoyés dans les centres de détention de la police et sont soumis à des tortures brutales. Plusieurs jeunes sont morts durant leur supplice. Le poste de police 148, la prison Kahrizak et le centre dinspection connu sous le nom de Agahi de la rue Chahpour sont les plus connus.
Les organes répressifs, comme le ministère du Renseignement (le Vevak) et le tribunal de la Révolution, dédaignent de régler les dossiers des prisonniers. Le régime refuse délibérément de donner les noms des détenus pour pouvoir les éliminer et dissimuler le véritable nombre de tués.
La plupart des arrestations ont lieu dans les universités. Afin de semer la peur, les agents du Vevak, les agents en civil et les miliciens du Bassidj surgissent continuellement sur les campus dans les cités universitaires du pays.
Les agents répressifs dans les universités de Téhéran, Ispahan, Chiraz, Machad, Babol, Hamedan, Tabriz, et Kermanchah menacent darrêter les étudiants, sous divers prétextes. Trois semaines après les arrestations massives d’étudiants, on ne sait toujours rien sur leur sort.
Une des tactiques du régime pour lutter contre la résistance est de procéder à des enlèvements de jeunes et détudiants soupçonnés dêtre actifs dans le soulèvement.
Abed Tavancheh, étudiant militant de luniversité Amir Kabir de Téhéran, a disparu depuis une semaine. Il avait déjà été arrêté et emprisonné durant huit mois à Arak (centre de lIran) à cause de ses activités militantes. Cela avait conduit à son renvoi de luniversité.