En Iran, un responsable du régime a annoncé que le prix du pain allait augmenter au minimum de 10% et au maximum de 30%, ont rapporté les médias iraniens. Le prix du blé augmente lui aussi de 10%.
Avec l’augmentation des prix, la qualité baisse. La population déjà durement touchée par la misère et la faim proteste souvent de la piètre qualité du pain.
La politique économique des mollahs est mue par les intérêts idéologiques et sécuritaires du système. Un système qui ne peut se passer de financer chèrement la flopée d’organes de répression nécessaire à museler une population excédée ; ni d’investir sans compter dans le programme d’armement nucléaire aventuriste envers et contre toute la communauté internationale ni renoncer à son expansionnisme coûteux dans la région.
Cette politique a des effets pervers pour la prospérité du pays, qui malgré ses grandes potentialités, sombre dans la récession. En effet, avec l’inflation et le chômage dans une spirale ascendante, le climat de l’économie iranienne est plus que morbide. Le 27 octobre, le centre des statistiques iraniennes a chiffré le taux d’inflation à 19,6 %, une des plus élevées dans le monde.
La devise nationale qui s’était dépréciée de 80 % sous Ahmadinejad, n’a regagné que 7 % de sa valeur (le dollar américain valait, le 1er novembre, 32 500 rials). Avec une population active de 24 millions, le taux de chômage est de 30,0 % (38,8 % chez les 15-29 ans). Par ailleurs, la production du brut peine à reprendre et n’a pu dépasser le million de bpj malgré les efforts du gouvernement et la baisse de 25 % du prix de pétrole, les estimations d’un revenu de 30 milliards de dollars seront douloureusement ressenties pour le budget.