
Selon le rapport du 22 Septembre de la Banque centrale, une des principales sources officielles des évaluations économiques en Iran, le nombre de ménages iraniens dont aucun membre ne travaille est à la hausse. Aujourd’hui, 26,4% des ménages iraniens sont ainsi sans emploi.
La stagnation économique et le chômage sont les problèmes les plus importants de l’économie iranienne en agonie qui ont été intensifiés sous la présidence d’Hassan Rohani.
Le nombre moyen des ménages sans activité a été de 19,6% sous 8 ans de présidence de Mahmoud Ahmadinejad. Le schéma suivant montre l’évolution de cette augmentation.
Selon les sources indépendantes, le nombre de chômeurs dans le pays atteint 10 millions de personnes. Sachant que la population active est estimée à 25 millions de personnes, le taux de chômage réel est actuellement plus de 40%, ce qui représente l’un des taux de chômage le plus élevé du monde.
Le plan du gouvernement de Rohani, en dépit de ses promesses pour améliorer l’économie après la signature de l’accord nucléaire avec les six puissances mondiales a durement échoué.
Selon Mohammad Amin chercheur associé à la Fondations d’Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO) « une analyse de l’emploi en Iran, démontrerai que l’économie iranienne a perdu la capacité de créer des emplois. Les emplois qui sont créés aujourd’hui sont des emplois fictifs ou disons des emplois sans avenir, comme celui de « colporteurs » Selon Amin « pour remonter la récession terrible, l’économie iranienne devrait atteindre une croissance de 7%. Mais des facteurs perturbateurs comme les coups énormes de la guerre en Syrie, ou les dépenses sécuritaires, éloigne une telle perspective. »
Commentant le rapport récent de la Banque centrale d’Iran, les médias d’Etat ont écrit: « Il semblerait que l’impact de la politique du gouvernement aggravant la stagnation économique et entraînant la fermeture des usines et la pression liée au chômage et à l’incapacité de trouver un emploi se ressent dans des centaines de milliers de ménages vivant dans différentes villes du pays
En parallèle au taux de chômage, la pauvreté a également augmenté dans toutes les villes iraniennes. Le 19 Août 2016, lors d’une conférence officielle à Téhéran, Ali Akbar Sayari, sous-ministre de la Santé a confirmé que 30% des Iraniens « ont faim et ont du mal à se nourrir. »