Le président du régime iranien Ebrahim Raïssi a ajouté un nouveau fait à son cas d’incompétence et son incapacité à corriger l’économie en faillite du pays.
Dimanche, lors de la dixième réunion du siège de la coordination économique du gouvernement, Raïssi a demandé à la Banque centrale de restituer les ressources en devises au pays qui sont bloquées à l’étranger.
Or les ressources en devises du pays sont touchées par des sanctions depuis plusieurs années et il est évident que le ministère des Affaires étrangères du régime doit réussir à lever les sanctions avant de résoudre ce problème.
Néanmoins, il reste à voir si une telle ordonnance au chef de la Banque centrale peut être une solution pour restituer des ressources en devises au pays.
Cet ordre a été donné par Raïssi qui a souligné la nécessité de stabiliser le marché et de prendre des mesures préventives contre les fluctuations monétaires, ce qui est principalement dû au gaspillage des ressources du pays dans les activités de corruption et de terrorisme et les sanctions imposées à cause de ceux-ci.
Les ressources en devises de l’Iran ne sont pas à la disposition de la Banque centrale pour les restituer.
Il existe deux types de ressources en devises étrangères, l’une est les ressources en devises étrangères qui sont à la disposition des organisations internationales et les banques et qui ont été saisies en raison des sanctions, ces organisations et banques ne sont toujours pas autorisées à restituer les ressources en devises étrangères de l’Iran.

Récemment, les États-Unis ont autorisé la Corée du Sud à donner au régime iranien 7 milliards de dollars de ses réserves de change sous forme de marchandises. Le gouvernement américain a même spécifié les produits qui devraient provenir des marques Samsung et LG.
Le reste des devises actuellement saisies n’entre pas dans le cadre du pouvoir de la banque centrale pour les restituer.
Il existe d’autres ressources en devises, qui sont les devises que certains éléments du régime ont prises à la Banque centrale sous prétexte d’importer, certaines de ces devises sont entrées dans le pays sous forme de matières premières, et d’autres n’ont été importées ni sous forme de marchandises ni retourné à la Banque centrale, ce qui est l’un des pires cas de corruption en Iran.
Les motifs exécutifs pour le retour des ressources en devises étrangères à l’Iran ne sont pas du tout fournis par les autorités. Concernat les ressources en devises bloquées, le plus gros problème est qu’il est lié au JCPOA et jusqu’à présent le régime n’a pas accepté de reprendre les négociations face à des exigences plus élevées.
Et d’un autre côté, aucune banque ne travaillera avec le régime iranien jusqu’à ce qu’il règle son problème avec la GAFI et que ses conventions affiliées soient ratifiées au parlement et officiellement annoncées.
Tant que les transactions financières de l’Iran ne sont pas transparent et que la question de la lutte contre le financement du terrorisme n’est pas signée, il n’y aura pas de progrès dans ce domaine pour Téhéran.
Cela signifie que même si le régime iranien est autorisé à exporter, il ne peut pas utiliser le système bancaire international, car il repose sur la signature d’un nouveau JCPOA et l’approbation du GAFI.
Cela signifie que les transactions financières de l’Iran doivent être transparentes.
Si les transactions financières de l’Iran ne sont pas transparentes, les banques internationales craignent qu’une affaire provenant de blanchiment d’argent ou de terrorisme ne soit soumise à des sanctions américaines, donc aucune banque ne prendra ce risque.
Par conséquent, même si le JCPOA est signé les États-Unis ne supprimeront pas toutes les sanctions du régime et conserveront 500 sanctions comme il a été dit précédemment. Ces derniers sont liés à son terrorisme et ses violations des droits de l’homme.
Enfin, demander à la banque centrale de restituer les ressources en devises du régime n’est pas un défi économique, mais un défi politique, donc l’ordre de Raïssi à la centrale de les restituer n’est qu’une propagande à des fins internes pour couvrir sa faiblesse.
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