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Le régime iranien, spécialiste de la dévastation des richesses nationales

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Sous le régime iranien, la richesse nationale et le capital du peuple ont été dilapidés. Sans aucun égard pour l’avenir et le progrès du pays, le régime a gaspillé plus de quatre décennies de ressources du pays, et il n’a pas honte d’insulter constamment le peuple iranien par son appétit vorace et sans vergogne.

Alireza Erafi, le directeur des séminaires de Qom, a déclaré dans une interview : « J’avais l’habitude de dire à l’université Al-Mustafa que si vous voulez prêter de l’argent à un séminariste, mettez un montant où il n’y a pas de comptabilité, et les séminaristes sont libres de prendre ce qu’ils veulent et de le rendre ensuite. »

Il a ajouté : « Même si un montant est perdu, il n’y a pas de problème, mais il vaut la peine de renforcer ce sentiment de liberté de choix et de retour du prêt par l’étudiant sans aucun facteur externe. Cela lui donne une personnalité qui est au-dessus de toutes ces professions et rend le séminaire spirituel et moral. »

Ces propos éhontées ont provoqué une réaction publique, et certains se sont demandé si, après 43 ans de « vol » et de « gaspillage de la richesse nationale« , il reste encore de l’argent à ces érudits et mollahs qui devraient y avoir librement accès ?

Ce rapport aborde certains aspects du pillage de la ressource et ses effets sur l’économie iranienne.

Le régime iranien, spécialiste de la dévastation des richesses nationales

Le régime des mollahs dirige un pays qui, selon des rapports crédibles, possède huit pourcent des ressources naturelles du monde, et presque tous les éléments de la table de Mendeleïev peuvent être trouvés en abondance sur cette terre.

Cependant, la base de données « Iranian Welfare Information« , affiliée au ministère iranien du Travail et de la Protection sociale, a indiqué le 4 avril que 93 % des ménages iraniens dépendent de subventions, dont 35 % sont pauvres, 57 % appartiennent à la classe moyenne et 8 % sont considérés comme riches, parmi lesquels se trouvent l’élite et les partisans du régime.

Selon le rapport, une étude statistique réalisée par l’adjoint à la protection sociale du ministère des Coopératives, du travail et de la protection sociale, indique que 77,4 millions de personnes ont besoin du soutien des subventions pour pouvoir gérer leurs moyens de subsistance. Sur ce chiffre, 27,103 millions de personnes vivent dans la pauvreté.

L’existence d’un vaste appareil bureaucratique et de nombreuses institutions religieuses qui ne fournissent aucun service public sont autant de raisons de gaspiller les ressources financières de l’Iran.

La corruption économique est une autre cause de la destruction de la richesse nationale. Comme Transparency International l’a récemment annoncé, l’Iran occupe actuellement la 150e place sur 180 pays en termes d’indice de perception de la corruption.

Les statistiques publiées par le ministère iranien de l’Économie et des finances indiquent que ce dernier avait vendu plus de 1 370 000 milliards de dollars de pétrole à la fin de 2017. Une somme importante avec laquelle tout pays pourrait renaître de ses cendres et rejoindre le club des pays développés, mais à cause de la destruction économique du régime, l’Iran ne fait même pas partie des pays en développement. Le seul sujet qui est développé en Iran, c’est l’inflation, le chômage élevé, la faible croissance économique, la stagnation, la stagflation, etc.

Après l’entrée en fonction de l’ancien président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, le prix du pétrole a atteint 140 dollars le baril. Pendant ses huit années de mandat, l’Iran aurait généré plus de 700 milliards de dollars de revenus pétroliers. Mais contrairement aux affirmations d’Ahmadinejad, pas un seul dollar de ces énormes revenus n’a été vu sur la table du peuple.

Après le mandat de Mahmoud Ahmadinejad, Hassan Rohani a signé l’accord nucléaire de 2015 avec le P5+1, connu sous le nom de JCPOA, qui a libéré environ 150 milliards de dollars d’actifs du régime gelés dans divers pays. Mais là encore, rien de cette énorme richesse n’a atteint le peuple.

La situation du régime est tellement désastreuse qu’au lieu de soutenir le peuple, il le plume de plus en plus et compense son déficit budgétaire avec ses poches. Un exemple de cette affirmation peut être observé sur le marché boursier où, selon de nombreux responsables et experts du régime, le gouvernement Rohani a gagné trois quadrillions de rials grâce aux actifs et aux investissements du peuple.

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