Le chroniqueur saoudien Dr Mohammad al-Sulami, spécialiste des affaires politiques iraniennes et chef des études arabiques iraniennes, a déclaré que nous devrions lutter contre l’expansionnisme du régime des mollahs. L’expansionnisme de ce régime n’est pas un signe de force, mais de faiblesse.
Dr. Mohammed Al-Sulami, dans un article publié dans le journal saoudien Alwatan, écrit : « en 1978, la révolution a été volée par les Mollahs et Khomeiny a pu mettre en place le système politique de « Gouvernance du Juriste ». Par conséquent, « l’exportation de la révolution » était au cœur de la stratégie du régime. Le plan, cependant, ressemblait plus à un rêve qu’à une réalité.
Le régime iranien a recouru à ses partisans dans la région, car il n’a pas été en mesure de tolérer les conséquences dangereuses, ainsi que les coûts de controverses directes. Le plan de l’Iran repose principalement sur les non-Iraniens pour qu’ils apparaissent en public alors que le régime est dans l’ombre. »
Comme le chef des études arabiques iraniennes l’exprime, les deux événements majeurs ont provoqué l’accélération du mouvement du régime iranien dans la région. Le premier incident a été la chute de Bagdad lorsque les Etats-Unis ont envahi l’Irak en 2003. Téhéran a profité des collusions en Irak. L’analyse erronée des Américains à propos de la menace de l’Iran a également donné plus de possibilités au régime iranien.
Il est intéressant de noter que le retrait des Etats du Golfe Persique de l’Irak a été impliqué dans cette affaire et donc, la porte d’entrée orientale a été transformée en un grand espace pour les activités expansionnistes du régime iranien. Les autorités iraniennes ont pris le temps de crise comme une opportunité pour atteindre deux objectifs principaux. Le premier objectif est d’empêcher l’effondrement du régime syrien, et le second est d’élargir la portée de sa présence dans la région arabe ; être dans l’ombre du chaos et de l’agitation dans divers pays.
Il a également ajouté : « Le régime iranien provoque les minorités chiites dans la région afin qu’elles aillent à l’encontre de la politique de gouvernance de leur pays. Le régime utilise différentes stratégies et des cartes pour réussir à faire des plans expansionnistes et sectaires dans la région. Les pays arabes sont encore passifs et ils agissent uniquement contre l’Iran quand Téhéran fait un coup d’éclat dans la région. Y a-t-il une manière fructueuse pour faire face aux plans destructeurs du régime théocratique ? Les pays de la région cherchent-ils à créer des alternatives à cette approche ? N’est-il pas temps pour parler du siège de Téhéran ? La question principale ce n’est pas les capacités de Téhéran, mais de façon plus significative, le manque d’unité et d’empathie est le principal problème. Donc, pendant combien de temps les divisions et les dispersions vont-elles encore continuer ? »