Le Koweït a confirmé que ses forces de sécurité ont pu capturer 12 personnes recherchées appartenant à la cellule Abdali, affiliée aux Gardien de la Révolution iraniens (pasdaran). « Le ministère de l’Intérieur koweïtien a annoncé le mois dernier qu’il avait mis en application la décision de la Cour de cassation émise dans l’affaire de la cellule Abdali, appelant à l’arrestation des suspects », a rapporté Al Arabiya le 12 août dernier.
La cellule Abdali, composée de ressortissants koweïtiens et iraniens, été recherchée pour espionnage au profit de l’Iran et du groupe terroriste libanais Hezbollah.
Il convient de souligner que le 20 juillet 2017, l’agence de presse officielle KUNA, a indiqué que Koweït City a décidé de geler toutes les activités impliquant des commissions mixtes des deux pays suite à la décision du plus haut tribunal du Koweït dans l’affaire de la « cellule Abdali. »
Les rapports des médias plus tôt dans la journée ont également indiqué que le Koweït avait fermé le bureau culturel de l’Iran et réduit le nombre de diplomates iraniens dans le pays.
Selon des sources diplomatiques koweïtiennes, qui se sont exprimées sous le couvert d’anonymat, le nombre de diplomates iraniens au Koweït a été réduit de 14 à neuf, a rapporté l’agence de presse turque Anadolu.
Il a été accordé 45 jours aux diplomates iraniens pour quitter le Koweït, selon le rapport.
En août 2015, le Koweït avait annoncé qu’il avait cassé une cellule de 26 membres et saisi leurs armes, munitions et explosifs.
Les tribunaux koweïtiens ont condamné les membres de la « cellule Abdali » pour avoir travaillé pour le Compte des Gardiens de la révolution (pasdaran) et du mouvement de résistance libanais Hezbollah. Les personnes interpelées ont également été accusés de possession d’armes, de contrebande d’explosifs et de planification « d’actions hostiles » à l’intérieur du Koweït.