La situation actuelle au Moyen-Orient est pour le moins qu’on puisse dire, tumultueuse. Il n’y a pas de paix dans la région et la plupart du temps c’est à cause des ingérences du régime iranien. Il a créé des milices dans d’autres pays et déplace des armes et du personnel militaire comme s’il était en charge de tout le secteur.
Le régime iranien n’a aucun respect pour ses voisins ni pour les frontières qui les séparent. Il n’a aucun scrupule à entrer dans un autre pays pour se créer un passage jusqu’au pouvoir. Le régime iranien ne coopérera que s’il a quelque chose en retour.
Pire encore, Téhéran justifie l’exportation de l’intégrisme islamique d’une façon qui n’a pas sa place dans le monde moderne.
Une des plus grandes leçons qui peut être tirée du conflit et des troubles au Moyen-Orient de ces dernières années est que lorsqu’un État s’ingère dans les affaires des autres, le conflit existant ne fera que s’empirer. Téhéran a souvent utilisé un prétexte religieux ou ethnique pour s’impliquer. Mais il est clair qu’il ne s’ingère que lorsqu’il y trouve quelque chose à gagner. Il ne prête pas attention aux conséquences de ses actes.
Les politiques doivent être mises en place pour s’assurer que les frontières sont respectées et que les politiques qui visent à détruire ou changer la démographie soient arrêtées.
La présence de Daech dans la région a créé encore plus d’instabilité et les divisions sectaires sont devenues encore plus importantes. La bataille inévitable pour se débarrasser de Daech a mené à la création et l’implication de plus de milices.
Vladimir Poutine et Donald Trump ont prévu de se rencontrer prochainement à Helsinki, donc les choses n’iront peut-être pas dans le sens du régime iranien. L’Iran quittera-t-il la Syrie pour retourner au sein de ses frontières ?
C’est peu probable. Et il est certain que ce n’est pas ce que le régime iranien souhaite, car sa plus grande menace se trouve à domicile. Il s’agit des Iraniens.
Les troubles nationaux depuis la fin du mois de décembre l’année dernière ont réellement déstabilisé les dirigeants du pays. Quelques manifestations concernant la situation économique du pays se sont transformées en soulèvement majeur et les manifestations se poursuivent jusqu’à aujourd’hui.
Pendant ces six derniers mois, les Iraniens ont demandé un changement de régime et scandent « À bas Rohani » et « À bas le Guide suprême ». Ils savent qu’ils n’ont aucune chance de vivre dans un pays libre et démocratique tant que les mollahs seront au pouvoir. Les Iraniens veulent que le régime quitte la Syrie et concentre ses efforts pour arranger la situation économique et sociale du pays.
Le régime est incapable de se réformer, malgré ce que de nombreux dirigeants occidentaux – anciens et actuels – ont essayé de dire.