La politique de complaisance de l’Union européenne à l’égard de l’Iran a conduit les ayatollahs à se sentir encouragés à commettre des actes de terreur sur le sol européen, y compris la tentative d’un attentat à la bombe au grand rassemblement de l’opposition à Villepinte au nord de Paris en juin 2018, pour lequel le diplomate iranien Assadollah Assadi et trois complices sont actuellement jugés.
Le complot à la bombe contre le rassemblement de l’opposition iranienne en 2018
À l’été 2018, Assadi et ses complices ont été arrêtés en Allemagne, en Belgique et en France après avoir tenté de faire exploser une bombe lors d’un rassemblement en France auquel ont participé 100000 personnes, dont des centaines de dignitaires et la présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi.
Assadi a amené les 500 grammes d’explosifs TATP dans ses bagages diplomatiques d’Iran en Autriche, où il était le troisième secrétaire de l’ambassade iranienne. Il a ensuite remis la bombe à Amir Sadouni et Nasimeh Naami, le 28 juin 2018, à Luxembourg.
Sadouni et Naami ont été arrêtés en voiture à travers la Belgique et la bombe a été retrouvée dans leurs sacs. Assadi a été arrêté en Allemagne, revenant de son expédition, où il ne jouissait surtout pas de l’immunité diplomatique. La quatrième personne était en France et devait regarder la bombe exploser et envoyer un SMS à Assadi pour confirmer.
Les hauts fonctionnaires iraniens directement impliqués
Assadi n’est pas un agent isolé, selon le procureur belge. Il était un agent du ministère du renseignement et travaillait à la direction des plus hauts niveaux du gouvernement. Le plan a été approuvé par le Conseil suprême de sécurité nationale, dirigé par le président des mollahs Hassan Rohani, lors d’une session en présence du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
Zarif, bien sûr, nie cela et appelle le complot à la bombe comme étant un «faux étendard», mais pourquoi a-t-il alors ordonné à Assadi de ne pas comparaître devant le tribunal et de ne pas répondre aux questions? Si les autorités iraniennes n’étaient pas impliquées, elles auraient coopéré sûrement avec la justice. C’est une grande indication de culpabilité, mais néanmoins, l’UE considère à tort Zarif comme un «modéré», alors même qu’il complote le terrorisme dans leurs frontières.
Le fait est que négocier avec des criminels comme Zarif leur donne seulement l’impression qu’il est acceptable de poursuivre des objectifs malveillants comme celui-ci.
«Le complot à la bombe déjoué en 2018 a prouvé que la politique d’apaisement de l’UE ferait des citoyens de l’UE et de la sécurité globale, les premières victimes de ces« crocodiles turbanés »à Téhéran… Tenir le régime responsable et prendre des mesures fermes pour lutter contre son terrorisme garantira certainement la paix à notre époque », a écrit l’opposition iranienne.
Sur les réseaux sociaux des messages se multiplient de la part des opposants iraniens appellant l’Europe à:
• sanctionner Zarif et le ministère iranien des Affaires étrangères pour terrorisme
• fermer les ambassades du régime et les soi-disant centres culturels
• expulser les agents iraniens