Iran Focus, Bagdad, le 29 janvier – Des sources de la résistance iranienne ont déclaré à Iran Focus quelles avaient obtenu un rapport secret venant dun groupe dinsurgés opérant en Irak adressé à un haut commandant de la force Qods iranienne.
Les dernières révélations sont intervenues après quun nouveau document secret ait été obtenu par la Résistance iranienne de lintérieur des services secrets iranien au début du mois, confirmant les liens des insurgés avec l’Iran.
La Force Qods, ou Jérusalem, est la branche extraterritoriale du corps des gardiens de la révolution. Elle supervise les activités militaires de Téhéran en Irak.
Ce dernier rapport révèle que « récemment un nombre dindividus transportant des armes fabriquées en Iran ont été arrêtés dans les provinces du sud de lIrak. Certains responsables irakiens ont dit que « nous sommes en possession de preuves factuelles d’ingérence dans les affaires internes de lIrak par les services secrets du régime iranien, qui financent et arment activement des individus qui mènent des opérations terroristes dans les villes irakiennes. »
La question posée par les Irakiens est de savoir « pourquoi lIran uvre à créer linstabilité en Irak et à soutenir les terroristes ? Est-ce vraiment afin de paralyser les forces américaines en Irak pour quelles ne puissent pas mener dopérations militaires contre lIran dans un futur proche ? Les intellectuels irakiens et les organisations gouvernementales pensent que l’Iran n’est pas intéressé par un Irak qui irait bien. En même temps, le gouvernement irakien accuse directement l’organisation Badr (les brigades Badr) davoir assassiné de nombreuses personnalités sunnites et gouvernementales », ajoute le rapport.
Une partie du rapport envoyé au commandant de la Force Qods déclare que « à Kout, Amara et Bassora, les gens accuse lIran de distribuer de la drogue. Cette question a été évoquée de manière précise avec les noms spécifiques des personnes accusées. Récemment, des rumeurs comme quoi des opérations sont menées par des Wahhabites et des Sunnites n’ont plus d’effet et les gens considèrent ces actions comme celles des services secrets iraniens. »