Les manifestants sur la place des Nations ont scandé des slogans
hostiles au régime de Téhéran derrière les portraits de Massoud et
Maryam Radjavi, les dirigeants de l’Organisation des Moudjahidine
du peuple d’Iran (OMPI). Une banderole demandait au CICR de
"garantir la protection des résidents d’Ashraf, intransférables".
Demande au CICR
Les manifestants ont ensuite marché jusqu’au siège du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR). Une délégation a remis une
demande des opposants à l’organisation lui demandant d’intervenir
pour protéger les habitants d’Ashraf conformément à la IVe
Convention de Genève et au principe de non-refoulement.
Le porte-parole du secrétariat du Conseil national de la
résistance iranienne (CNRI) Afchine Alavi a mis en garde contre
"une tragédie humanitaire" et "un massacre", si les autorités de
Bagdad mettent leur menace à exécution sous la pression de Téhéran.
La protection des militants en Irak est assurée depuis mai 2003
par la force multinationale. L’OMPI s’oppose à un transfert du camp
d’Ashraf aux autorités irakiennes ainsi qu’à une expulsion forcée.
Il y voit "une machination téléguidée par Téhéran pour laminer son
opposition principale en Irak".