Le Monde: Par Gilles Paris – Selon les résultats partiels, le premier ministre sortant irakien serait distancé par Iyad Allaoui .
L’Arabie saoudite suit avec la plus grande attention le lent dépouillement des votes des élections législatives irakiennes, qui pourrait s’achever vendredi 26 mars. La commission électorale irakienne vient de refuser un nouveau décompte demandé, dimanche, par le premier ministre sortant, Nouri Al-Maliki.
Distancé de quelques milliers de voix par son rival Iyad Allaoui selon des résultats encore partiels du scrutin du 7 mars, M. Maliki a mis en cause la sincérité du comptage des voix. Quelques jours auparavant, il avait pourtant estimé que les fraudes éventuelles ne portaient que sur un nombre limité de bulletins de vote. Quels que soient les résultats, de longues tractations seront sans doute nécessaires pour constituer un gouvernement de coalition.
Trop proche de l’Iran
A Riyad, on ne fait pas mystère de l’hostilité que suscite le premier ministre chiite, jugé trop proche de l’Iran. Les ambitions régionales du régime de Téhéran suscitent en effet depuis longtemps l’inquiétude des Saoudiens, indépendamment même du dossier controversé du nucléaire iranien.
L’Arabie saoudite suit avec la plus grande attention le lent dépouillement des votes des élections législatives irakiennes, qui pourrait s’achever vendredi 26 mars. La commission électorale irakienne vient de refuser un nouveau décompte demandé, dimanche, par le premier ministre sortant, Nouri Al-Maliki.
Distancé de quelques milliers de voix par son rival Iyad Allaoui selon des résultats encore partiels du scrutin du 7 mars, M. Maliki a mis en cause la sincérité du comptage des voix. Quelques jours auparavant, il avait pourtant estimé que les fraudes éventuelles ne portaient que sur un nombre limité de bulletins de vote. Quels que soient les résultats, de longues tractations seront sans doute nécessaires pour constituer un gouvernement de coalition.