Sa peine principale était de 15 ans d’emprisonnement pour soutien au groupe d’opposition iranien de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI). Il avait fortement condamné l’attaque de missile meurtrière du 29 octobre 2015 lancée par les agents du régime iranien sur les membres de l’OMPI du camp Liberty pendant qu’il était hospitalisé en prison à la suite de tortures et autres coercitions.
Ses autres peines comprennent 10 ans pour conspiration en prison contre le régime, six mois pour avoir insulté des représentants du régime, et huit ans pour avoir démissionné du ministère de Renseignement du régime. Le reste de sa peine était pour propagande et influence d’opinion publique pendant la présidence de Mahmoud Ahmadinejad.
Alireza Golipour, âgé de 30 ans, est privé de soins médicaux malgré le fait qu’il souffre de cancer du poumon et de saignements graves et continus du nez. Alors qu’il était étudiant en communication et un ancien employé du ministère du Renseignement, il a été arrêté pendant l’insurrection de 2009. Il avait encore été arrêté en octobre 2015 après avoir exposé au grand jour une corruption gouvernementale y compris celle impliquant le ministre du Renseignement.
Après plusieurs mois de tortures et d’isolement solitaire, il a été transféré au quartier des prisonniers ordinaires de la prison d’Evin où il a été harcelé par les gangs mafieux du régime iranien. Sa famille était également constamment menacée.
Le 1er février 2016, il a envoyé une déclaration adressée au « peuple d’Iran » depuis la prison d’Evin, les exhortant à résister au régime des mollahs.
« Après avoir subi 3 ans de tortures, je chante toujours haut et fort que ce régime est une dictature et est l’oppresseur numéro 1 de tous les temps, du peuple de ce pays. »
« Je dis fièrement à la chère nation iranienne que je reste ferme sur mes croyances. J’exhorte la communauté internationale à veiller aux droits du peuple iranien qui leur ont été usurpés par cette dictature, » a-t-il ajouté.