Par Pooya Stone
Pendant quatre décennies, les mollahs ont été la principale cause du déclin politique, économique et social de l’Iran. Aujourd’hui, Qom, où se trouvent les principaux séminaires du pays, est devenu l’épicentre du coronavirus.
La population locale pointe du doigt les 600 jeunes mollahs chinois de l’Université internationale Al-Mustafa comme l’origine de la crise corona en Iran.
Les mollahs chinois ont été amenés et formés à Qom pour défendre l’agenda sinistre du régime islamiste dans les pays d’Asie orientale. Le budget annuel de l’université al-Mustafa est supérieur à 200 millions de dollars tandis que le budget des instituts religieux de propagande représente environ treize fois les fonds alloués aux questions environnementales.
Par ailleurs, la ligne de transport aérienne Mahan Airlines, qui est la propriété des Gardiens de la révolution (CGR, pasdaran), a continué ses vols vers la Chine au milieu de la flambée de coronavirus dans le pays. Les commandants des pasdaran mettent de nombreuses vies en danger pour des profits financiers tandis que toutes les compagnies aériennes du monde ont annulé leurs vols vers l’épicentre mondial du Coronavirus.
De plus, le régime a refusé de mettre en quarantaine la ville de Qom où les premiers cas ont été découverts. Son plan anti-panique visait à assurer une forte participation aux célébration officielle de la révolution de 1979 et aux élections législatives du 21 février.
Cependant, la non-mise en quarantaine de Qom a conduit de nombreux mollahs infectés à s’échapper de cette ville et à propager la maladie dans tout le pays. À cet égard, plusieurs citoyens de différentes provinces ont fourni des témoignages qui mettent en lumière ce comportement criminel.
Province du Golestan, Gorgan : un citoyen a envoyé une vidéo de cette ville et a expliqué : «Voici Gorgan et ce véhicule Samand dont la plaque d’immatriculation commence par 16. Elle appartient à un religieux venu de Qom… Il est en train d’acheter de la viande dans cette boucherie … Je ne sais pas ce qu’ils font ici ? … Ils sont probablement venus ici pour infecter la ville. »
Province de Khorasan Razavi, Machhad : « Plusieurs ayatollahs de Qom ont été repéré dans les appartements d’Astan-e Qods dans le district de Toroq, a rapporté un témoin local. Le régime emmène les mollahs à l’hôpital Imam Hossein, tous venus de Qom. Les autorités ont placé de nombreux mollahs et leurs familles dans le district de Toroq, dans une zone située entre la route de Toroq et l’usine Chinchin. »
« Ebrahim Raisi, ancien chef de la fondation Astan-e Qods et actuel chef de l’appareil judiciaire, a construit de nombreux appartements pour son empire financier et pour les séminaires du pays. Ces installations sont soumises à des mesures de sécurité strictes. Le régime a transféré et placé plusieurs ayatollahs dans la ville de Dar-e Gaz en plus de ces installations », a précisé le témoin.
La source de Mashhad ajoute: «De nombreux bus ont transféré [les ayatollahs] vers les appartements en une demi-heure seulement. Ils étaient près de 500 personnes. Pendant ce temps, six personnes, dont des pasdaran ont récemment décédés dans le district de Toroq. »
Province de Kermanshah, Qasr-e Shirin et Soumar : De témoins évoquent le transfert de plusieurs mollahs vers les villes de l’ouest de l’Iran. À Soumar, le régime a placé plusieurs ayatollahs et leurs familles dans des tentes. A Qasr-e Chirin, des responsables ont affecté le stade Imam Hassan à des religieux qui ont quitté leur séminaire à Qom de peur d’être infectés par le coronavirus.
Province de Semnan, Semnan : Des témoins rapportent que des mollahs ont été installé récemment dans cette ville. Une quinzaine de personnes serraient récemment décédées des suites du coronavirus à Semnan, a indiqué le 12 mars le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).
Province d’Hormozgan, île de Qechm : des sources locales ont rapporté que plus de 600 mollahs ont été transférés sur cette île, située au sud du pays. Les autorités ont admis un cas infecté dans cette plus grande île du golfe Persique.