Le régime iranien a exécuté samedi Rouhollah Zam, un opposant iranien résidant en France, provoquant la condamnation de Paris, de l’Allemagne et de plusieurs autres pays. Le régime a alors convoqué les ambassadeurs de ces gouvernements à Téhéran.
Pourquoi l’Iran a convoqué les ambassadeurs ? Simplement, parce que la politique de complaisance de l’Union européenne a conduit Téhéran à ne craindre aucune conséquence pour ses actions. Les autorités iraniennes se sentent encouragées à réagir de manière extrême lorsqu’elles ne voient aucune réaction face à leur barbarie.
Ceci intervient alors que les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont adopté le «régime mondial de sanctions relatives aux droits de l’homme» au début du mois pour cibler les auteurs de graves violations des droits de l’homme.
Le chef européen de la politique étrangère, Josep Borrell, devait prononcer cette semaine un discours d’inauguration conjoint avec le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif lors d’un forum d’affaires. Il a été reporté à la dernière minute en raison de l’exécution de Zam.
Cependant, les violations des droits de l’homme par l’Iran ne se limitent pas à cette seule exécution, de sorte que l’UE ne devrait pas s’engager avec le régime iranien, car cela permettra aux ayatollahs de balayer leurs crimes sous le tapis et donnera l’impression que l’UE donne la priorité aux affaires plutôt que les droits de l’homme.