Iran Focus, Téhéran, 6 novembre Les autorités iraniennes ont pendu un prisonnier politique en public dimanche dans la province du Sistan-Baloutchistan dans le sud-est pour son rôle dans la mort de deux gardes du corps du président Mahmoud Ahmadinejad.
Mohammad Askani a été pendu en public dans la ville dIranchahr, a rapporté lagence de presse officielle IRNA. Il était accusé davoir pris part au meurtre de deux gardes présidentiels.
Le 15 décembre 2005, des rebelles avaient attaqué le convoi présidentiel près de la ville de Zabol durant une visite dans cette province déshéritée.
Par ailleurs, un autre homme nommé Najibollah Qayoumi a été pendu en public dimanche, selon Irna, élevant à 11 le nombre des exécutions dans la province la semaine dernière.
Qayoumi était accusé de trafic de drogue. Les autorités iraniennes exécutent régulièrement des opposants sous la fausse accusation de trafic de drogue.
Un homme identifié comme Mohebali Gholamian Moqaddam a été pendu à Zabol, a rapporté Irna jeudi.
Le journal gouvernemenatl Djomhouri Eslami rapportait jeudi également que deux fauteurs de troubles accusés de corruption sur Terre (ce qui entraîne la mort) ont été pendus dans la capitale provincial Zahedan. Les deux hommes, identifiés comme étant Hadi Daryakech Naroui et Azizollah Najjarian, ont été pendus en public mercredi.
Mercredi, ce journal radical rapportait que six hommes avaient été pendus en public à Zahedan pour avoir causé des troubles.
Larticle disait que trois fauteurs de troubles avaient été pendus devant une foule de plusieurs milliers de personnes lundi matin. Les hommes, Mohsen Sargolzai, Nader Kaharzehi et Majid Kaharzehi, étaient accusés denlèvement, de coups de feu et de répandre la peur dans la société et avaient été déclarés « corrompus sur terre ».
Le même article disait que trois autres hommes Behzad Naroui, Mohammad Amin Hormozi et Abdollah Sheikh Hassani, avaient été pendus en public à Zahedan lundi après-midi.
Le Sistan-Baloutchistan a été le foyer dactivités hostiles au gouvernement depuis 2005.
Ces derniers mois, les autorités iraniennes ont multiplié les exécutions dans cette province agitée, ce que de nombreux Baloutches considèrent comme des représailles aux attaques dopposants contre des autorités du gouvernement et de la sécurité.