Sur ordre de la police du régime iranien, des caméras de surveillance ont été installés devant tous les cafés situés dans des quartiers à l’ouest de Téhéran. Selon une dépêche de l’agence officielle Tasnim datée du jeudi 7 avril, Mohsen Khantcharli, le chef de la police de l’ouest de Téhéran, a déclaré : « Ces caméras de surveillance ont été installées pour améliorer la sécurité dans des lieux publics.
Les travaux d’installation des caméras devant les cafés sont terminés et désormais, la police contrôle en temps réels les activités de ces cafés. »
Ce chef de police a affirmé : « Depuis un an, la police contrôle sérieusement les activités des bars à chicha et a ordonné la fermeture de 460 d’entre eux. Par ailleurs, de nombreux autres commerçants qui ne respectaient pas les lois ont été verbalisés ou ont reçus des avertissements. »
A l’ouest et au nord de Téhéran, en raison de proximité avec la montagne et les lieux de villégiatures, il y a de nombreux cafés, restaurants et centres de loisir. Ces derniers sont strictement contrôlés pas la police et chaque années, les autorités ordonnent la fermeture de plusieurs d’entre eux.
En 2012, la police du régime iranien a fermé 87 restaurants, cafés et bars à chicas dans le quartier Farahzad (au nord-ouest de Téhéran) car ils avaient accueilli des clientes « mal-voilées » ou avaient servi des narguilés à des clientes.
Par ailleurs, la police du régime iranien exerce un contrôle strict sur les cybercafés et a ordonné au cours de ces dernières années la fermeture plusieurs dizaines d’entre eux accusés du non respect des « lois islamiques ».
Ces derniers jours, deux grands cafés (« pâtisserie français » et « Vorta ») situés dans la rue « Enghélab » au centre de Téhéran ont été fermés sur ordre des autorités.
Les militants des droits de l’homme ont exprimé ses inquiétudes concernant cette nouvelle vague de répression et de fermeture de cafés.