AFP, Téhéran, 3 juillet – L’opérateur de télécommunications turc Turkcell a finalement accepté de construire le deuxième réseau de téléphonie mobile iranien, bien que sa part dans le projet ait été fortement réduite par les ultraconservateurs à Téhéran, a-t-on appris dimanche de source officielle.
« Turkcell a accepté de commencer le travail conformément aux nouveaux termes du contrat », a déclaré Massoum Fardis, le directeur du projet, cité par l’agence officielle iranienne Irna.
En février 2004, Turkcell était devenu le second opérateur de téléphonie mobile en Iran, derrière les télécoms iraniennes, après avoir emporté un appel d’offres international.
Mais en septembre de la même année, le Parlement iranien, dominé par les conservateurs, avait voté une loi soumettant à l’approbation des députés les contrats attribués par le gouvernement réformateur à Turkcell et à une autre société turque, TAV (Tepe-Akfen-Vie), celle-ci pour l’exploitation du nouvel aéroport international Imam Khomeiny à Téhéran.
Les conservateurs affirment que l’attribution d’une majorité des parts à une compagnie étrangère, dans ces deux cas, représente un risque pour la sécurité nationale, et en février, au risque de pousser l’opérateur turc à renoncer au projet, le Parlement iranien avait décidé de diminuer la part de Turkcell de 70 à 49% dans ce marché qui prévoit la fourniture de 16 millions de téléphones portables sur les quinze prochaines années, pour un prix d’un million de rials (110 dollars) chacun.
Iran: Turkcell va finalement construire le deuxième réseau GSM
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