Jalal Maleki, porte-parole des pompiers de Téhéran, a annoncé qu’il y avait 18 000 bâtiments à haut risque dans la ville et a déclaré que ces bâtiments constituaient un danger pour l’avenir de la ville.
Maleki a également déclaré que 75 bâtiments à Téhéran sont dans un état critique.
Des incidents tels que l’effondrement du bâtiment Plasco, l’incendie de l’hôpital Gandhi et le centre médical Sina At’har ont suscité l’inquiétude du public.
Suite à l’incendie de l’hôpital Gandhi à Téhéran le 25 janvier, la sensibilité à l’égard des bâtiments à haut risque s’est accrue. Maleki a indiqué que sur 2 300 centres médicaux examinés, seuls 1 800 ont reçu une certification des services de lutte contre les incendies.
Depuis l’incendie du bâtiment Plasco au centre de Téhéran le 19 janvier 2017, qui a fait au moins 22 morts, jusqu’à l’effondrement de la tour Metropol à Abadan (sud-ouest de l’Iran) le 23 mai 2022, faisant 43 morts, de nombreuses alertes ont été lancées. été émis concernant la sécurité des bâtiments publics du pays, notamment à Téhéran.
A cet égard, 129 bâtiments publics et gouvernementaux ont été identifiés comme à haut risque, selon les pompiers de Téhéran. Cette liste comprend les centres médicaux de Boali, Fajr, Yafteh Abad, Fiaz Bakhsh, Ghiasy, Ziaian, Tarfeh et Shah Abadi, ainsi que les universités Shahid, technique et professionnelle et Yadegar-e Imam.
Le 8 mai 2023, le journal du régime Farhikhtegan a écrit que, sur la base des informations disponibles, en raison de l’âge, de la concentration et de la densité des districts 11 et 12, ces deux zones de Téhéran abritent les bâtiments et les structures les plus dangereux. Rien que dans le district 11, 129 bâtiments sont considérés comme à très haut risque.
Des noms de centres commerciaux compromis ont également été évoqués, notamment Aluminium, Alaeddin, Mahistan, Azad et Champs-Élysées.
Ces incidents et diverses listes de bâtiments dangereux, à haut risque et à très haut risque à Téhéran se produisent alors qu’Ali Reza Zakani, le maire de Téhéran, nie l’existence d’une telle liste, affirmant que notre devoir est uniquement d’identifier.
Les bâtiments à haut risque et dangereux sont divisés en deux catégories : anciens et nouveaux. Les bâtiments anciens nécessitent une rénovation ou une fermeture en raison de leur âge et de l’absence de nombreux principes et équipements de sécurité pendant la construction. Dans les nouveaux bâtiments, le seul facteur contribuant à leur insécurité est l’approche de la municipalité en matière de délivrance de permis, de surveillance et de réduction des sanctions en cas d’infraction.