Iran Focus, Téhéran, 9 janvier – Le nouvel ambassadeur iranien à Damas, le religieux radical chiite Mohammad Hassan Akhtari, a eu pour instructions de rassurer les dirigeants syriens du soutien inconditionnel de lIran, a appris Iran Focus.
Akhtari a récemment pris le poste dambassadeur iranien à Damas pour la deuxième fois. De 1989 à 1998, quand il était ambassadeur, ce mollah extrémiste a été responsable de plusieurs opérations dans la région, orchestrée par les services de renseignements iraniens et menées par des personnes travaillant pour lIran.
Les médias iraniens nont cessé de critiquer le vice-président syrien, Abdel-Halim Khaddam, le taxant de « traître » et un « outil entre les mains de lOppression mondiale», une référence aux Etats-Unis.
Akhtari dirige lassemblée Mondiale des Ahl-e Beit, un organe gouvernemental qui recrute des musulmans dans dautres pays.
En 1996, durant son premier mandat de plus haut diplomate à Damas, Akhtari avait déclaré que « Téhéran a trouvé des soldats musulmans à travers le monde pour mettre à genoux les Etats-Unis et Israël. » Il a qualifié le président américain de lépoque, Bill Clinton et les alliés américains desclaves dIsraël dont lheure a sonné.
« LIslam viendra bientôt soccuper de vous. Nos soldats ont été envoyés dans toutes parties du monde, et ils sont prêts à lancer des attaques suicides partout, » a dit Akhtari.
Entre 1998 et sa nouvelle nomination comme ambassadeur dIran en Syrie, Akhtari a travaillé dans le bureau du guide suprême layatollah Ali Khamenei. Il était son conseiller principal dans le domaine des affaires arabes.
Un peu plus tôt cette semaine, le dirigeant syrien, Bachar al-Assad, a défendu Téhéran sur ses projets nucléaires, quil juge être le droit légitime de Téhéran.
Lors dune réunion avec le vice-ministre des affaires étrangères, Mohammad-Reza Bagheri à Damas, Assad a accusé Israël dêtre une menace régionale.
Le chef syrien a dit que lEtat juif était une menace à la paix régionale et mondiale avec son « immense arsenal darmes nucléaires ».
Il a aussi souligné limportance des relations bilatérales entre Damas et Téhéran, et a invité le président iranien Mahmoud Ahmadinejad à visiter Damas.
Lagence de presse officielle a rapporté samedi que la Syrie mettait en place des centres de langues persanes dans trois de ses universités.