United Press International, Téhéran 31 janvier LIran ne souhaite pas interrompre sa production de pétrole, bien que le pays risque un renvoi devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies en raison de ses activités nucléaires.
Le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, a déclaré mardi à Vienne que Téhéran navait pas lintention de stopper la production de pétrole, malgré la décision prise à Londres au sujet du programme nucléaire iranien, selon Novosti.
Ses commentaires répondent à la crainte que Téhéran se venge contre une action des Nations Unies en sassurant que les prix mondiaux du pétrole brut montent en flèche.
Parallèlement, les représentants des cinq membres du Conseil de Sécurité et de lAllemagne se sont rencontrés lundi afin de discuter du programme nucléaire de lIran.
Ils ont décidé que le Conseil serait tenu informé du « dossier nucléaire », mais quaucune mesure ne serait prise avant mars, quand aura lieu la session ordinaire de lAgence Internationale de lÉnergie Atomique, lorgane de surveillance nucléaire des Nations Unies.
Au sujet de léventualité de sanctions imposées à la République islamique, Hamaneh a déclaré que les négociations étaient en cours et quil était prématuré de parler dun quelconque résultat spécifique.
LIran produit 4 millions de barils de pétrole par jour et en consomme 1,6 millions par jour pour son usage national.