UPI, Chicago, 27 juin Un juge fédéral a décidé que lUniversité de Chicago ne pouvait pas sauvegarder les droits de propriété de lIran sur une collection dantiquités perses.
La décision du juge fédéral américain Blanche Manning implique quun groupe de personnes blessées dans un attentat à la bombe en Israël est en mesure de saisir les tablettes de Persépolis, a rapporté le Chicago Sun-Times. Ils ont intenté un procès contre lIran aux Etats-Unis et ont obtenu gain de cause et 71 millions de dollars.
Lavocat David Strachman, qui représente les plaignants, a affirmé que des collectionneurs étaient intéressés par ces objets antiques.
Les tablettes ont été découvertes par des archéologues de Chicago dans les années 1930 et sont la propriété légale du Musée national dIran et de lOrganisation de lHéritage culturel iranien. LInstitut oriental de luniversité les a retournées à lIran en petits convois.
Luniversité avance que le fait de saisir les tablettes va dissuader les musées étrangers de prêter à des institutions américaines. Des objets que possèdent les Etats-Unis à létranger pourraient également être saisis.
Le Musée Field de Chicago fait face à un procès similaire mais déclare que sa collection perse a été achetée sur le marché libre et quelle nest pas détenue par lIran.