Bloomberg,16 juillet Le premier ministre britannique, Tony Blair, sest joint au président George W. Bush pour rejeter la responsabilité des violences au Moyen-Orient sur lIran et la Syrie, mettant ainsi les deux nations sous pression ce cinquième jour dattaques israéliennes contre le Liban.
« Il y a ceux dans la région, notamment lIran et la Syrie, qui ne veulent pas que ce processus de démocratisation et de négociation se poursuive », a affirmé Blair aujourdhui après un meeting avec Bush à St Pétersbourg, en Russie, à loccasion du sommet du Groupe des Huit. « Il existe une hésitation réelle à exposer la réalité de la situation. »
Les jours précédents, Blair avait évité de citer des responsables pour le conflit opposant Israël et les combattants du Hezbollah dans le sud du Liban, recommandant aux deux côtés de cesser les violences. Aujourdhui, il a affirmé que lIran et la Syrie soutenaient « des extrémistes » dans la région qui veulent faire avorter les efforts visant à renforcer la démocratie au Liban.
Il a accordé son soutien à Bush, qui seul parmi les leaders du G8 réunis en Russie, a désigné lIran et la Syrie comme la cause sous-jacente de ce conflit. Des avions israéliens ont frappé des cibles plusieurs dizaines de fois au Liban tandis que le Hezbollah lance des roquettes dans le sud dIsraël.
« Notre message à Israël est de se défendre, mais de prêter garde aux conséquences », a déclaré Bush lors dune conférence de presse aux côtés de Blair. « Nous recommandons la modération. »
Bush a affirmé que ce conflit était « un moment de clarification », car il se concentre sur des groupes terroristes qui tentent de contrecarrer les efforts dIsraël pour parvenir à un accord de paix avec les Palestiniens.
Le président français Jacques Chirac a appelé tous les camps à faire preuve de modération et à travailler dans le sens dun cessez-le-feu.
« Nous appelons à la protection de la population civile et à la modération, ainsi quà la réalisation dun cessez-le-feu durable », a déclaré Chirac à la presse avant sa réunion avec Bush. Chirac a affirmé que lui et Bush avaient une approche de la crise au Moyen-Orient qui était « pratiquement identique ».