AFP, Washington, 28 juillet – Le président américain George W. Bush et le Premier ministre britannique Tony Blair ont prévenu vendredi l’Iran et la Syrie qu’ils encouraient le « risque de confrontation croissante » s’ils refusaient de jouer un rôle constructif au Proche-Orient.
« L’Iran et la Syrie ont un choix à faire », a déclaré M. Blair lors d’une conférence de presse commune avec le président américain George W. Bush à la Maison Blanche.
Ils peuvent se montrer des « membres responsables de la communauté internationale ou ils feront face au risque de confrontation croissante », a ajouté le dirigeant britannique.
Cela « ne veut pas dire que nous insistons pour qu’ils changent de gouvernement ou même de système de gouvernement, bien que nous souhaitons bien sûr voir des changements dans ces pays », a-t-il souligné.
« Mais cela signifie que l’Iran doit se conformer à ses obligations selon le Traité sur les armes nucléaires. Cela signifie que l’Iran et la Syrie doivent cesser de soutenir le terrorisme. Cela signifie qu’au lieu d’essayer d’empêcher le gouvernement irakien démocratiquement élu de remplir son mandat, ils le laisse remplir son mandat », a-t-il poursuivi.
M. Blair a prévenu que la guerre au Liban ne faisait pas oublier aux grandes puissances l’urgence du programme nucléaire iranien.
La Syrie et l’Iran « font une erreur de calcul s’ils pensent qu’avec tous les autres problèmes que nous avons à résoudre (…) nous sommes indifférents à ce qu’ils font », a-t-il souligné.
M. Bush a pour sa part appelé l’Iran à renoncer à vouloir se doter de l’arme nucléaire. « Mon message pour la Syrie est devenez un participant actif dans la région, pour la paix », a-t-il ajouté.
Il a aussi accusé l’Iran et la Syrie d’être les « soutiens » du Hezbollah.
« Au Liban, le Hezbollah et ses parrains Iranien et Syrien veulent tuer et faire usage de la violence pour stopper la progression de la paix et de la démocratie, et ils ne vont pas réussir », a-t-il ajouté.